La gastro-entérite est due à un rotavirus. Elle touche particulièrement les enfants de moins de cinq ans. Pour prévenir les formes graves de la maladie, il est recommandé de vacciner les plus jeunes âgés de six semaines à six mois. Car, chaque année, ce sont environ 30 000 petits âgés de moins de trois ans qui doivent être hospitalisés pour une gastro-entérite aiguë.
Une diminution de 80 % de la gastro-entérite
Vacciner les plus jeunes contre les infections à rotavirus permet de diminuer le risque d’attraper une gastro-entérite de 80 %, mais également le risque d’hospitalisation.
Un vaccin à boire
Quant à la réticence d’une énième piqûre supplémentaire chez un tout-petit, elle n’a pas lieu d’être puis qu’il s’agit d’un vaccin à boire.
Deux vaccins sont disponibles : le Rotarix et le RotaTeq. Le premier nécessite deux doses : une première à l’âge de 2 mois et une seconde à 3 mois. Le RotaTeq nécessite trois doses : une à 2 mois, une à 3 mois et une dernière à 4 mois.
Remboursé à 65 %
Depuis le 26 novembre 2022, ces deux vaccins sont pris en charge par l’Assurance maladie à hauteur de 65 %.
A savoir : ces vaccins ont un effet secondaire exceptionnel, mais qui peut être grave : il s’agit de l’invagination intestinale aiguë, pouvant survenir dans les trois à sept jours suivant l’ingestion de la vaccination. C’est pourquoi, si après avoir été vacciné, le bébé pleure plus que d’habitude, refuse de boire ou de manger, vomit, il faut consulter rapidement son médecin.
Comment prévenir la gastro-entérite ?
Pour limiter le risque de transmission de la maladie, il faut : se laver plusieurs fois par jour les mains avant et après les repas, après être allé aux toilettes, avoir changé la couche de bébé. Nettoyer sa chambre et ses jouets en cas de maladie, ainsi que son pot après chaque utilisation. Penser également à nettoyer les surfaces que tout le monde touche dans la maison : poignées de porte, lavabos, cuvette des toilettes…
Que faire en cas de gastro chez l’enfant ?
Si le tout-petit a une gastro-entérite, il faut continuer à l’allaiter ou à lui donner son lait infantile. Parfois, un lait sans lactose peut être conseillé par le médecin. Une solution de réhydratation orale sera prescrite par le médecin. Elle peut être donnée sans limite. Son but : éviter tout risque de déshydratation.