C’est un petit changement, passé inaperçu, qui a l’air de rien mais qui pourrait en dire long sur la volonté de l’Eglise catholique en France de s’adapter aux nouvelles familles.
Selon des informations du bimensuel catholique “L’Homme nouveau”, rapportées par “Le Figaro”, la Conférence des évêques de France aurait, depuis un an déjà, recommandé l’emploi de nouveaux formulaires moins genrés pour les actes de baptême.
Plutôt que de faire formuler l’état civil du baptisé par des “fils/fille de…et de…” qui implique généralement la présence d’un père et d’une mère biologiques, la Conférence des évêques de France recommande l’emploi de la formule “Noms et prénoms des parents ou autres titulaires de l’autorité parentale”. L’objectif est évidemment d’inclure davantage les parents adoptants et/ou les couples homosexuels dont l’un ne serait qu’adoptant (voire les deux).
Car après tout, si l'Église n’autorise toujours pas le mariage entre deux personnes de même sexe, elle n’a rien contre le fait de baptiser des enfants issus de ces unions (bien que des prêtres puissent s’y opposer à titre personnel). Seule condition, similaire à celle des couples hétérosexuels : que les parents s'engagent à donner à l’enfant une éducation chrétienne.
Loin de faire l’unanimité, ces documents “non genrés” ne semblent pas, cependant, avoir convaincu tous les diocèses de France, rapporte “Le Figaro”.
Source : Le Figaro
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