Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune qui est difficile à prévoir. Or, chez les plus jeunes, l’acidocétose diabétique est fréquente et grave. L’accumulation de corps cétoniques toxiques acidifiant le sang peut conduire au décès. Jusqu’à présent, il était très compliqué de détecter les bébés et les enfants à risque de développer un diabète de type 1.
Diabète de type 1 : les facteurs de risque
Les chercheurs ont mis au point un score de risque en suivant de la naissance à l’âge de 10 ans près de 8 000 enfants. Ce score regroupe des facteurs génétiques, cliniques et immunologiques. Sa fiabilité est bien meilleure que la mesure des auto-anticorps des îlots qui prédisent, jusqu’à présent, le risque élevé ou non.
Améliorer la prise en charge
Le Dr Lauric Ferrat, de l’Université d’Exeter, explique que « 40 % des enfants qui reçoivent un diagnostic de diabète de type 1 souffrent d’acidocétose. Chez les très jeunes enfants, elle entraîne des hospitalisations intensives, voire une paralysie ou le décès. Notre nouvelle approche combinée pour identifier les bébés qui développent le diabète peut prévenir ces tragédies et garantir que les enfants sont sur une bonne voie thérapeutique bien plus tôt dans la vie. »
Actuellement testé dans l’Etat de Washington, les chercheurs espèrent que ce nouveau dépistage sera bientôt adopté à l’international. D’autant plus qu’il suffit, à la naissance, d’effectuer une simple piqûre au talon du nouveau-né, comme pour le test de Guthrie.