Chaque année, en France, entre 100 000 et 200 000 personnes tentent de faire des tests ADN, bien que ces derniers soient interdits dans notre pays. Mais ils sont autorisés dans d’autres pays comme l’Allemagne, l’Italie, la Finlande, le Danemark, ou aux Etats-Unis où ils sont en vente libre depuis 2013.
En savoir plus sur ses origines
Raylane Amaral, jeune Brésilienne de 29 ans, vivant aux Etats-Unis, a réalisé un test ADN grâce à un kit récréatif. C’est alors qu’elle est contactée par un certain Lennon sur Linkedin, qui lui annonce qu’il pense être son frère biologique. Les résultats du test le confirment. Comme elle l’a confié au New York Post : « J’ai vu que j’étais liée à Lennon. Ça a été un immense choc, une nouvelle très dure à annoncer à ma famille, en particulier à ma mère. » Lennon a d’ailleurs été aussi surpris qu’elle : « Je ne sais pas quoi dire. Tu ressembles trait pour trait à ma mère. »
Deux petites filles, deux mêmes dates d’anniversaire
Autre surprise pour Raylane et Lennon, la petite sœur de ce dernier, Milena, est née dans le même hôpital que Raylane et partage la même date d’anniversaire. Raylane raconte d’ailleurs : « Ma mère m’a toujours raconté que quand elle donnait naissance à ma petite sœur, une autre femme accouchait dans la même pièce et au même moment. »
Un échange à la naissance
Devant cette découverte, d’autres tests ont été réalisés. Ces derniers ont montré que Raylane n’était pas la fille de la femme qui l’avait élevée, mais celle de la mère de Lennon, qui avait accouché en même temps et dans la même pièce. Mais la découverte ne s’est pas arrêtée là ! Il s’est avéré qu’un autre bébé, Milena, né en même temps, avait été aussi échangé.
Donc ce sont bien 3 bébés qui ont été échangés !
Les familles attaquent en justice
Devant l’échange non pas d’un mais de trois bébés, les familles, bouleversées par ces révélations ont décidé d’attaquer l’hôpital et de porter l’affaire devant la justice. L’un des avocats explique : « Nous agissons au nom des filles qui ont été échangées à la naissance, leurs parents et leurs frères et sœurs, nous devons recevoir réparation en vue des préjudices moraux que cette histoire a engendrés. »
Une découverte qui a eu des répercussions dans la vie psychologique de ces jeunes filles.
D’autres exemples d'échanges de bébés
Il existe, malheureusement, d’autres cas d’échanges de bébés à la naissance. A titre d’exemple, ce fut le cas à la maternité de Cannes il y a plus de 20 ans. Les familles ont obtenu 1,88 million d’euros de réparation. C’est également arrivé en 2022 dans une maternité en Bulgarie.
En France, les bracelets d’identification existent pourtant depuis plus de 40 ans…