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Des Français attaquent Airbnb après la mort de leur bébé d’une overdose

Publié le par Mathilde Saez

La petite Enora est décédée après sa sieste, dans la maison de location de la famille. Dévastés, les parents accusent, entre autres, la plateforme Airbnb d’être responsable du décès de leur bébé.

Lors de leurs congés d’été 2021, Lydie et Boris, un couple vivant en Guadeloupe, ont loué sur Airbnb une maison au bord du lac Wellington, en Floride. Mais un après-midi, après une sieste, ils retrouvent leur petite de 19 mois, Enora, inanimée. L’intervention des secours ne suffira pas à sauver le bébé. L’autopsie révèle que l’enfant a ingéré une dose mortelle de fentanyl, un opioïde puissant.

Comment leur bébé a-t-il pu ingérer du fentanyl ?

Une enquête a alors débuté, mais aucune trace de fentanyl n’a été retrouvée au domicile. Les soupçons se sont ensuite portés sur les parents mais, là encore, aucune trace n’a été détectée sur leurs affaires et Lydie et Boris ont été testés négatifs au produit.

En revanche, l’enquête a révélé que, quelques jours plus tôt, une fête avait été organisée dans cette même maison de location et que de la cocaïne, notamment, aurait circulé. Faute d’éléments concrets, le décès de la petite fille a été jugé accidentel par les enquêteurs.

Qui est responsable ?

Plus d’un an et demi après la mort d’Enora, les parents ont décidé d’attaquer en justice la plateforme de location Airbnb, ainsi que le propriétaire de la maison, le gestionnaire et les locataires précédents, organisateurs de la soirée. La famille estime, en effet, que le ménage n’a pas été fait correctement avant leur arrivée.

Contactée par le Washington Post, la plateforme Airbnb a transmis "ses pensées à la famille et à ses proches pour leur perte dévastatrice". Quant au locataire mis en cause, il dit ne pas pouvoir être tenu responsable de ce qui s’était passé dans la maison après son départ, y compris si elle avait été nettoyée ou non.

Mise à jour le 8 mars 2023 :

Précision qui a son importance, le service presse de Airbnb ajoute que la précédente location n'avait pas été réservée via Airbnb mais sur une autre plateforme : "L’annonce en question était nouvelle sur Airbnb. Mme Lavenir a été la première cliente à effectuer une réservation, et à séjourner au sein de cette propriété avec Airbnb." A la justice de trancher désormais pour désigner le ou les responsable(s) de ce drame.