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Couches jetables : l’ANSES alerte sur la présence de substances toxiques

Publié le par Frédérique Payen

Un rapport de l’ANSES a dévoilé ce mercredi 23 janvier la présence de produits potentiellement dangereux dans les couches jetables. Nos infos.

Ce mercredi 23 janvier, le gouvernement a convoqué les fabricants et distributeurs de couches jetables. Ceux-ci ont pris connaissance d’une étude de l’Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses), qui rapporte la présence, dans leurs produits, de substances chimiques potentiellement toxiques. 

Des substances qui peuvent migrer dans l’urine des bébés

« Certaines de ces substances sont ajoutées intentionnellement, telles que des substances parfumantes qui peuvent entraîner des allergies cutanées. D’autres substances identifiées peuvent provenir de matières premières contaminées ou de procédés de fabrication (PCB-DL, furanes et dioxines, HAP) », explique le rapport de l'Anses. Ces substances peuvent ensuite entrer en contact avec la peau des bébés, voire migrer dans leur urine. Quand on sait qu’un bébé utilise environ 4 000 couches au cours de ses trois premières années, il y a de quoi d’inquiéter ! La liste des substances incriminées est longue : une soixantaine environ, dont du glyphosate, herbicide contesté produit par la firme Monsanto, ainsi que des pesticides interdits depuis une quinzaine d’années. Certains de ces agents auraient des effets cancérogènes, ou sont des perturbateurs endocriniens.

Les industriels appelés à réagir

Les autorités sanitaires n’ont pour l’instant pas révélé le nom des marques concernées. On sait cependant que les substances incriminées ont été retrouvées dans des couches classiques, mais aussi dans des couches dites “bio”. 

Les fabricants de couches sont appelés à présenter, d’ici 15 jours, les mesures prises pour supprimer ces substances potentiellement dangereuses de leurs produits. Ils devront en revoir la composition, comme le procédé de fabrication. 

Le gouvernement souhaite rassurer les parents

Malgré ces informations inquiétantes, le gouvernement a souhaité rassurer les parents, évoquant un danger potentiel non sur le court terme, mais sur le long terme. « Je tiens à rassurer les parents, l’Anses dit bien qu’il n’y a pas de risque immédiat pour la santé des enfants », a déclaré la ministre de la Santé Agnès Buzyn.

Sources : Franceinfo.fr ; LeMonde.fr

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