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Congé maternité : la créatrice de mode Elise Chalmin dévoile l'envers du décor sur Instagram

Publié le par Hélène Bour

Être encore en pyjama à midi sans avoir eu le temps de s’habiller, se poser tout un tas de questions sur son bébé, avoir des cernes jusqu'aux genoux… Dans un post instagram, la créatrice de mode Elise Chalmin a décidé de montrer “l’envers du décors” du congé maternité. On approuve !

Bien qu’avoir un bébé est une, sinon la, plus belle chose au monde, le congé maternité qui consiste à s’en occuper h24 d'un nouveau-né est loin de ressembler à des vacances tous frais payés. Désireuse de montrer la réalité de ce congé loin des photos de naissance épurées, où rien ne dépasse, la créatrice de mode Elise Chalmin a publié, sur son compte Instagram personnel, une photo d’elle avec son nouveau-né, avec un texte poignant en légende.

Et si on se parlait pour de vrai ? Sur cette photo il est 12h20, je suis en peignoir et en chaussettes. Il est 12h20 j’ai pris ma douche à 8h50 et je n’ai toujours pas eu le temps de m’habiller, j’ai eu la chance de pouvoir réchauffer mon thé seulement 3 fois et d’en boire 2 gorgées avant le biberon…” écrit celle qui a accouché le 15 septembre dernier d’un petit Léonard. “Le congé maternité, ce n’est pas des vacances, loin de là. Moi Elise, entrepreneur et fondatrice de la marque @elisechalmin dont le leitmotiv est l’optimisme, j’étais très optimiste à l’idée de pouvoir allier maternité et quelques heures de travail tous les jours pendant les siestes. On retrouve bien là mon grand optimisme. Mais les siestes ? Quelles siestes ? La sieste de 1h entre une fin de biberon, 1 lave vaisselle à vider et re-remplir, le linge à étendre et le lave-linge à remplir, se préparer 12 raviolis et en manger 3”, énumère encore l’entrepreneuse.

Mais- au-delà de ce manque de temps criant, la jeune maman trouve qu’on ne prévient pas de la “difficulté d’être mère” :cette angoisse permanente « est-ce qu’il respire ? Est-ce que je ne l’ai pas couché trop vite après le biberon ? Pourquoi a t’il vomi ? Pourquoi pleure t’il autant ? Pourquoi ne dort il pas plus de 2h d’affilé ? Est-ce que tout est normal ? »” écrit-elle encore. La créatrice déplore aussi les conseils contradictoires émanant des proches, de la mère à la belle-mère en passant par la sage-femme, notamment sur le fait ou non de laisser pleurer un nouveau-né (plutôt non a priori !). “On ne nous a pas prévenues de toutes ces questions incessantes avec une réponse différente à chaque fois. Et puis il y a la culpabilité de la mère en congé maternité qui est fatiguée. Fatiguée ? Mais tu viens de prendre une nurse de nuit 2 jours de suite, t’as pas le droit d’être fatiguée. On nous a pas dit qu’on avait le droit de craquer et de penser que c’est si difficile. On culpabilise de trouver ça difficile parce qu’on ne devrait être que joie d’accueillir cette merveille. J’aime mon fils, plus que n’importe qui (ça on m’avait prévenu) mais est-ce que j’ai le droit de trouver ça si difficile ?”, s’interroge Elise Chalmin.

Une chose est sûre, ça fait du bien de lire ce genre de témoignage sur Instagram, qui plus est de la part d’une créatrice de mode, car ce milieu est encore trop souvent bien loin de la réalité des jeunes mamans.

Source : Instagram

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Et si on se parlait pour de vrai ? Sur cette photo il est 12h20, je suis en peignoir et en chaussettes. Il est 12h20 j’ai pris ma douche à 8h50 et je n’ai toujours pas eu le temps de m’habiller, j’ai eu la chance de pouvoir réchauffer mon thé seulement 3 fois et d’en boire 2 gorgées avant le biberon… Le congé maternité, ce n’est pas des vacances, loin de là. Moi Elise, entrepreneur et fondatrice de la marque @elisechalmin dont le leitmotiv est l’optimisme, j’étais très optimiste à l’idée de pouvoir allier maternité et quelques heures de travail tous les jours pendant les siestes. On retrouve bien là mon grand optimisme. Mais les siestes ? Quelles siestes ? La sieste de 1h entre une fin de biberon, 1 lave vaisselle à vider et re-remplir, le linge à étendre et le lave-linge à remplir, se préparer 12 raviolis et en manger 3. Mais en dehors du temps qui n’existe plus, je trouve qu’on ne nous a pas prevenu de la difficulté d’être mère, cette angoisse permanente « est-ce qu’il respire ? Est-ce que je ne l’ai pas couché trop vite après le biberon ? Pourquoi a t’il vomi ? Pourquoi pleure t’il autant ? Pourquoi ne dort il pas plus de 2h d’affilé ? Est-ce que tout est normal ? » Ma mère me dit « laisse le un petit peu pleurer ». La sage-femme me dit « on ne le laisse surtout pas pleurer ». Maman me dit « Mets le dans sa chambre, c’est normal qu’il pleure il n’a pas l’habitude » oui, mais s’il pleure dans sa chambre, et que je le laisse pleurer, ne va t-il pas associer sa chambre à un lieu d’angoisse ? On ne nous a pas prevenu de toutes ces questions incessantes avec une réponse différente à chaque fois. Et puis il y a la culpabilité de la mère en congé maternité qui est fatiguée. Fatiguée ? Mais tu viens de prendre une nurse de nuit 2j de suite, t’as pas le droit d’être fatiguée. On nous a pas dit qu’on avait le droit de craquer et de penser que c’est si difficile. On culpabilise de trouver ça difficile parce qu’on ne devrait être que joie d’acceuillir cette merveille. J’aime mon fils, plus que n’importe qui ( ça on m’avait prévenu ) mais est-ce que j’ai le droit de trouver ça si difficile ? #mumlife ( suite en commentaire)

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