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Choix du prénom : que peut-on faire en France, ou pas ?

Publié le par Véronique Bertrand

Louise, Jade, Lune, Summer, Léo, Jaël, Nao… Peut-on donner le prénom que l’on veut à son enfant, ou faut-il suivre des règles ?

Jusqu’en 1993, la loi du 1er avril 1803 s’appliquait pour le choix des prénoms. Elle précisait que les prénoms choisis par les parents devaient provenir de “noms en usage dans les différents calendriers, et ceux des personnages connus de l’Histoire ancienne.” Puis la loi a été modifiée en 1966, avec la précision suivante : “Les enfants français doivent, normalement, recevoir des prénoms français.”

Choix du prénom : que faut-il respecter ?

Et aujourd’hui, qu’ont le droit de faire ou pas les futurs parents, pour choisir le prénom de leur bébé ?

Tout d’abord, il n’existe pas de listes de prénoms autorisés. Et très peu sont interdits : à titre d’exemple, on peut citer : Titeuf, Nutella, Fraise, Joyeux, Babord et Tribord, Patriste, MJ… qui ont été refusés par l’état civil.

Les parents peuvent :

- Donner un prénom déjà utilisé.

- Créer un nouveau prénom.

- Choisir un prénom étranger ou un diminutif.

Il faut juste qu’ils veillent à ce que le prénom ne soit pas contraire à l’intérêt de l’enfant ; qu’il respecte le droit d’une personne à protéger son nom de famille ; et que l’enfant, s’il porte le nom de famille de l’un de ses deux parents, ne reçoive pas le nom de l’autre parent comme prénom.

Et ailleurs dans le monde, comment ça se passe ?

Chaque pays a ses interdits. En Espagne, les futurs parents ne peuvent pas donner un nom de fruit ou de ville à leur enfant. En Islande, les parents doivent choisir parmi une liste de prénoms autorisés : environ 1 800 prénoms féminins et autant de masculins. En Nouvelle-Zélande, il existe une liste de prénoms interdits. Parmi eux, on trouve : Queen Victoria, Lucifer, V8, Justice, Christ, Messie… Au Japon, les parents n’ont pas le droit d’appeler leur enfant Akuma, qui signifie le diable.