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Chaises-hautes pour bébés : de nouvelles défaillances détectées

Publié le par Alexandra Bresson

Des tests en laboratoire réalisés sur des chaises-hautes par l'UFC-Que Choisir ont relevé, outre quelques défauts de marquage, de graves manquements de sécurité sur certains modèles. Le modèle “Marcel”, de la marque Combelle, très répandu en France, est particulièrement concerné.

 

L'UFC-Que Choisir pointe une nouvelle fois le manque de sécurité de certaines chaises-hautes pour enfants. Après des analyses réalisées en laboratoire par ses homologues hollandais, danois et tchèques en décembre dernier, qui ont remis en cause la conformité de quatre chaises vendues en France, l'association de consommateurs donne à nouveau l'alerte. Cette fois, c'est elle-même qui a réalisé une série de tests en laboratoire sur d’autres modèles présents sur le marché français, qui a permis de soulever de nouvelles non-conformités à la norme. « Toutes les chaises ne se valent pas. Preuve que le premier élément de choix lors de l’achat de cet article doit être la sécurité », explique-t-elle.

 

Un modèle particulièrement instable

Celle-ci ajoute : « Certaines sont assez mineures (marquages non actualisés), mais d’autres sont un peu plus gênantes, comme la présence d’ouvertures où les doigts peuvent se coincer (sans qu’il y ait un risque de blessure) sur le modèle Blames vendu par Ikea. Mais c'est surtout la “Marcel” de la marque Combelle qui a montré le plus d'irrégularités, indiquent les experts. Une chaise-haute dont l'un des marquages est écrit dans une police plus petite qu’autorisée, et dont l’arête de l’assise est trop agressive et peut marquer les jambes des plus petits. Surtout, UFC-Que Choisir souligne qu'elle « s’est également montrée instable lorsque le laboratoire lui a appliqué un poids sur l’arrière. »

Un défaut que le fabricant a voulu gommer en ajoutant des pattes en plastique par rapport à la version originale du modèle, mais cela n'a pas permis d'apporter plus de stabilité. Une fois ces observations confirmées par un second laboratoire français de référence, l'association a décidé de porter plainte contre le fabricant pour « pratiques commerciales trompeuses ». Car la marque met en effet en avant l’argument de la conformité à la norme applicable (NF EN 14988) pour rassurer le consommateur sur la sécurité du produit. En outre, dans un souci de « sécurité des consommateurs, particulièrement celle des plus jeunes », l’UFC-Que Choisir a également demandé à la Répression des fraudes (DGCCRF) le retrait de ce produit.

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