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« C’est un miraculé » : les pompiers de Sanary racontent leur sauvetage d’un bébé dans l’immeuble effondré (2 053 signes)

Publié le par Véronique Bertrand

Par suite d’une explosion de gaz, un immeuble s’était effondré, mais un bébé de 11 mois et sa maman avaient été sauvés. Le récit des pompiers.

En décembre, l’explosion et la destruction de cet immeuble situé à Sanary-sur-Mer avaient fait trois victimes, dont, malheureusement, le père du bébé rescapé.

Des appels à la voix

C’est à 4 h 30 du matin que les pompiers débarquent sur la scène de chaos après une énorme déflagration. Le lieutenant-colonel Michel Persoglio se souvient : « On appelle à la voix, tout simplement, en demandant si quelqu’un nous entend. » Miracle, une femme répond : « Elle nous dit qu’il y a son mari et son bébé, mais elle ne sait pas où ils sont. »

Une heure de travail

Les pompiers se mettent alors à creuser dans les gravats pendant une heure, et en extraient la maman, saine et sauve. Et là, ils entendent la voix du nourrisson. « Tout le monde s’arrête de bouger et de marcher, de façon qu’on puisse écouter la voix du nourrisson », se rappelle le sergent-chef Sébastien Arsène. Il faut faire vite, d’autant qu’à un moment ils n’entendent plus le bébé. De nouveau, ils font silence sur le chantier et perçoivent de nouveau sa voix. Ouf !

Une recherche délicate

Tout peut s’écrouler. Il faut donc être extrêmement minutieux. « On a tout simplement des seaux et des paniers en osier, de manière à descendre les gravats. On est face à une explosion donc on a des éléments en suspension, des poutres, des bouts de mur… », raconte le sergent-chef Sébastien Arsène.

Un bébé quasiment intact

En sortant le bébé quasiment intact, ils s’aperçoivent que c’est un miracle : il est à l’abri sous une plaque de plâtre qui retient plus de deux mètres de débris ! « On s’est dit, c’est vraiment un miraculé ! Et on se l’est passé de main en main pour l’amener jusqu’à l’ambulance et sa maman », explique le lieutenant-colonel Michel Persoglio.

Un moment émouvant qui restera dans la mémoire des sauveteurs. Bravo à eux !