Doucement mais sûrement, la bronchiolite continue de se propager en France. Après le Centre-Val de Loire, du Grand-Est, de l’Île-de-France, la Bretagne, la Normandie et les Pays de la Loire, les Hauts-de-France, la Bourgogne-Franche-Comté, la Nouvelle-Aquitaine et l’Occitanie sont désormais concernées. Le bilan hebdomadaire de Santé publique France, publié le 8 novembre, explique ainsi que lors de la semaine écoulée au 5 novembre « l’activité liée à la bronchiolite était en nette augmentation dans l’Hexagone ». L’Auvergne-Rhône-Alpes et Provence-Alpes-Côte d'Azur sont encore épargnées mais risquent ne plus l’être très longtemps puisqu’elles sont désormais en phase pré-épidémique. Reste la Corse qui, elle, est pour l’instant à l’abri. Dans les territoires d'outre-mer enfin, la Guadeloupe, la Martinique et la Guyane sont touchées.
De nombreux indicateurs en hausse
Si l’intensité de l’épidémie n’a pas atteinte celle de 2022 à la même les époques, plusieurs indicateurs sont nettement en hausse comme les consultations de médecins libéraux ou les passages aux urgences. Ils ont retrouvé le niveau de 2021 où l’épidémie avait été conséquente.
Lueur d’espoir cependant : le Beyfortus, le nouveau traitement préventif contre la maladie. Seulement, proposé à tous les bébés nés depuis février, il est actuellement réservé aux maternités, dans l’attente de nouveaux stocks. Pis. Certaines maternités se retrouvent, aujourd’hui, dans l’obligation de sélectionner les nouveau-nés qui peuvent en bénéficier. Ainsi, dans certaines régions de France, des hôpitaux ont décidé de réserver ce traitement uniquement aux plus fragiles.
Le Covid en phase descendante, la grippe encore faible
Par ailleurs, Santé publique France a dressé un bilan du Covid, dont la progression décélère, et de la grippe saisonnière, encore faible avant le traditionnel pic annuel durant l’hiver. A noter que La Réunion et désormais Mayotte, qui eux traversent actuellement la période hivernale, sont déjà en phase épidémique.