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Bronchiolite : 250 000 bébés ont reçu du Beyfortus, le traitement préventif

Publié le par Guillaume Botton

La direction du ministère de la Santé a confirmé, ce mardi 27 février, que le Beyfortus, traitement préventif contre la bronchiolite, a rencontré un immense succès depuis sa commercialisation.

C’est n’est pas vraiment une surprise mais la tendance méritait d’être confirmée. C’est désormais chose faite depuis ce mardi 27 févier par biais de la Direction générale de la santé (DGS) ; lors d’une conférence de presse : le Beyfortus, médicament préventif contre la bronchiolite, a rencontré « une adhésion extraordinaire ». Ainsi, selon la DGS, près de 250 000 bébés ont été immunisés en maternité avec du Beyfortus depuis sa mise en vente le 15 septembre dernier.  

Un taux d'adhésion qui dépasse les 60 %

Si ce n’est pas une surprise, c’est parce que des mesures de restrictions avaient été prises dès la fin du moins de septembre, afin d’éviter toute rupture de stock.  La version 50 mg du traitement, destinée aux bébés de moins de cinq kilos, avait ainsi été réservée aux maternités, alors que la version pour les bébés d'un poids supérieur restait, elle, disponible en pharmacie. « Les traitements préventifs non-obligatoires ont généralement un taux d'adhésion qui varie entre 5 et 10% », expliquait alors le ministère de la Santé. « Or, les taux d'adhésion à ce nouveau traitement préventif dépassent les 60% et atteignent même 80% dans certains établissements. »
Depuis, le Beyfortus est même proposé à la maternité aux nouveau-nés. Ainsi, ceux qui sont nés entre le 6 février et septembre 2023 peuvent en obtenir grâce à leur médecin (généraliste ou pédiatre). L’Assurance maladie explique qu’il est injecté grâce à une seringue et "empêche le virus VRS à l’origine de la bronchiolite d’infecter l’organisme en le neutralisant".

Bronchiolite : La saison épidémique "différente de la précédente"

Quant au véritable impact du Beyfortus sur l’épidémie de bronchiolites, la Direction générale de la Santé attend "impatiemment" toutes les données pour en dire plus. Ceci dit, selon Christelle Gras- Le Guen, professeur des Universités Praticien Hospitalier de l'Université et du CHU de Nantes, qui a tenu la conférence de presse, la saison épidémique pour la bronchiolite était "différente de la précédente", avec notamment moins d'hospitalisation chez les moins de trois mois.