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Bioéthique : la question du devenir du cordon ombilical devant la justice

Publié le par Hélène Bour

Ce lundi 21 décembre, deux jeunes parents ont saisi la justice au sujet de l’appartenance et du devenir du cordon ombilical. Actuellement, celui-ci n’a aucun statut légal et finit souvent comme déchet opératoire.

Ce lundi 21 décembre, les parents d’une petite fille de deux ans ont saisi la justice sur la question de l’appartenance du cordon ombilical. Ils ont déposé « une question prioritaire de constitutionnalité » auprès de la justice française, car ils s’estiment lésés par l’hôpital public où a eu lieu l’accouchement. A l’heure actuelle, le cordon ombilical reliant le placenta au bébé est automatiquement prélevé par les hôpitaux, pour des analyses. Le consentement des parents du nouveau-né s’effectue par le biais d’un simple formulaire pré-rempli, sans possibilité de rétractation. Une procédure un peu trop légère pour le couple de la petite Inès, qui estiment que cette procédure constitue une grave violation de la liberté des personnes et de la vie privée. Les deux parents estiment en effet que ce cordon ombilical appartient à la mère de l’enfant, et ne peut donc être considéré simplement comme un déchet opératoire, comme c’est le cas actuellement pour le cordon ombilical mais aussi pour le placenta. La loi de bioéthique ne confère aucun statut particulier au cordon ombilical, qui peut être jeté comme un déchet opératoire, ou donné à la recherche pour l’étude des cellules souches qu’il contient. Il est en revanche impossible de stocker le sang du cordon dans une banque prévue à cet effet dans l’espoir de l’utiliser plus tard à des fins thérapeutiques.

Sources : RTL, AFP

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