Le 4 juillet 2018, une petite fille de 2 mois est décédée après avoir été secouée et giflée par son père. Ce dernier ne supportait plus les pleurs de son bébé. Les coups portés par le père ont entraîné des fractures du crâne, des hématomes, et la présence de sang dans le cerveau et dans les yeux.
La mère absente au moment des faits
Pour se rendre à un rendez-vous médical, la mère de l’enfant avait laissé sa petite fille quelque temps avec son père. Le bébé pleurant, le père était descendu de l’immeuble quelques minutes pour se calmer. Mais, à son retour, sa fille continuait de pleurer. Le père, impulsif, dit avoir perdu pied et giflé son bébé. Il était par ailleurs consommateur d’une vingtaine de joints de cannabis quotidiens.
Une peine de 18 ans réclamée par le ministère public
Le verdict est tombé vendredi 16 octobre dernier. Le ministère public avait réclamé 18 ans de réclusion. La justice a statué pour 12 ans. La mère, jugée inapte intellectuellement et psychologiquement pour protéger son bébé, a été relaxée.
Plusieurs centaines de cas par an
Chaque année, plusieurs centaines d’enfants sont victimes du syndrome du bébé secoué. Cette maltraitance peut entraîner des dommages au cerveau, une perte de la vue, une paralysie, une invalidité, et peut même entraîner la mort.
Lorsque les parents se sentent dépassés par leur bébé, ils ne doivent pas hésiter à demander de l’aide à leur famille, leurs amis, et s’ils n’ont personne, à joindre des spécialistes : le REAAP (Réseau Ecoute, Appui et Accompagnement des Parents), appeler la ligne téléphonique Allo Parents Bébé : 0 800 00 3 4 5 6.