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Angleterre : une mère se bat pour porter l’enfant de sa fille décédée

Publié le par Elzie Obiang

Une femme de 59 ans a souhaité se faire implanter un embryon conçu à partir des ovocytes de sa fille décédée. Après plusieurs mois de bataille, la justice a rejeté sa demande.

En Angleterre, une femme de 59 ans mène un long combat pour faire revivre la mémoire de sa fille. Cette anglaise a engagé des démarches afin de pouvoir se faire implanter un embryon conçu à partir des ovocytes de sa fille décédée d’un cancer du colon. C’est le Dailymail qui nous rapporte cette histoire peu ordinaire. Monsieur et Madame M, tels qu’il sont nommés par le quotidien britannique, ont perdu leur fille en 2011. Selon le couple, la jeune femme aurait congelé ses ovocytes en 2008 dans l’espoir d’avoir un enfant un jour. Elle souhaitait probablement préserver sa fertilité qui allait être abîmée par la chimiothérapie. Malheureusement elle a succombé à la maladie. Depuis, ses parents affirment que ses dernières volontés étaient que sa mère puisse porter ses enfants et les élève avec son père. « Je n'ai pas fait tout ça pour rien, je veux que vous les éleviez, ils seront en sécurité avec vous », aurait-elle déclaré, selon Madame M. Toutes les cliniques anglaises ont refusé sa demande. Les parents ont finalement obtenu l’accord d’un établissement aux États-Unis, mais le Bureau britannique de la fertilité et de l'embryologie (HFEA) a interdit l’envoi des ovocytes de l’Angleterre aux USA. Selon l’organisme, il n’existe aucune preuve du consentement de la jeune femme décédée, d’autant plus qu’elle avait omis de remplir un deuxième document autorisant explicitement l’utilisation de ses gamètes. L’interdiction a été confirmée par la Haute cour de justice, qui a rejeté la requête des parents. Toutefois, il est fort probable que le couple fasse appel de la décision. Dans le cas d’un avis favorable, ce serait la première fois qu’une mère porterait l’enfant de sa fille disparue. Contrairement aux États-Unis et à l’Angleterre, la France interdit l’insémination et le transfert d’embryons post mortem.

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