Bientôt ou déjà parents, on vous accompagne !

Allaitement prolongé : quelles sont les motivations des mères ?

Publié le par Chloé Margueritte

Les mamans qui décident d’allaiter leur enfant au-delà de l’âge d’un an ne mettent pas forcément en avant les conseils de leur médecin comme déterminants dans leur choix, selon une étude américaine. 

En France, seuls 9 % des enfants sont encore allaités à 1 an *. Pourtant, l’Organisation mondiale de la santé recommande aux mères l’allaitement exclusif au sein jusqu’aux 6 mois de l’enfant puis un allaitement mixte et le début de la diversification alimentaire jusqu’aux 2 ans de l’enfant voire plus. Alors, pourquoi cette désaffection ? Un manque de suivi des mères par les professionnels de santé ? Pas si sûr, répond une étude américaine. Ses auteurs ont interrogé plus de 50 000 femmes américaines âgées de 18 à 50 ans sur les 15 facteurs les plus importants, selon elles, qui les ont poussées à poursuivre l’allaitement après les 1 an de leur enfant. " Les trois raisons les plus importantes mises en avant par les mères qui pratiquent l’allaitement prolongé étaient les avantages nutritionnels du lait maternel, ceux pour la santé, et aussi la possibilité de construire une relation plus forte avec leur bébé ", a déclaré Alexis Tchaconas, auteur principal de l’étude. Elles ont également souligné d’autres avantages comme le plaisir d’allaiter ou encore le soutien du père. Par ailleurs, ces mamans, qui ont pu discuter avec leur médecin de leur choix d’allaiter longtemps, ont estimé que les recommandations de celui-ci n’avaient pas été déterminantes dans leur décision. Pourtant, l’information sur l’allaitement et le suivi des mères restent primordiaux à travers le monde, notamment dans les pays où la malnutrition est importante et où l’allaitement devient essentiel à la survie de l’enfant. Accompagner les mères au quotidien, mettre en avant les bénéfices du lait maternel pour la santé du nourrisson, tels sont les enjeux de la Semaine mondiale de l’allaitement qui se tient jusqu’au 19 octobre.

*selon les chiffres de la dernière étude Epifane (Epidémiologie en France de l'alimentation et de l'état nutritionnel des enfants pendant leur première année de vie). 

Source :