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Affaire des grues : la justice familiale remise en question

Publié le par La rédaction de PARENTS

Il ne se passe plus une semaine sans qu’une grue, un viaduc ou même une cathédrale soit escaladé par un parent en colère.

Il ne se passe plus une semaine sans qu’une grue, un viaduc ou même une cathédrale soit escaladé par un parent en colère. A chaque fois, la revendication est la même : le rétablissement du droit de visite à leur enfant. Ces gestes désespérés sont-ils le signe d’une défaillance de la justice ou simplement des opérations coup de poing sans réelle légitimité ? La question a le mérite d’être posée. Dans une lettre adressée au premier ministre, les associations de défense des pères mettent directement en cause  les institutions. « Au delà de ces drames familiaux, c'est la grande faillite de la justice familiale en France ! Ce sont des milliers d'enfants privés d'un parent ou déchirés entre un père et une mère, écrivent-elles. En réalité, ce qui apparaît au grand jour, c'est que les jugements sur le divorce ont produit une immense violence et une immense détresse dans les familles françaises. » L’opinion publique semble avoir tranché. Plus de 90 % des Français estiment que les pères sont défavorisés par les juges, selon un sondage du Parisien. Reçues par la ministre de la justice il y a plusieurs semaines, les associations à l’image de SOS Papa attendent maintenant des gestes forts. Et les mères, qu’on a peu entendues pour l’instant ? Rangées aux côtés des magistrats, leur position est claire.
« Nous sommes scandalisées par la remise en question du principe de précaution élémentaire que peut poser la loi et ses magistrats en cas de violences sur les femmes et les enfants, dénonce l’association SOS les mamans. L'actualité des "grues" revient sur des décisions de justice ou les violences intra familiales, le rapt parental, et les violences sexuelles sont à l'origine de mesures de protection qui tentent de mettre à l'abri les victimes de ces violences physiques ou morales. » Et ajoute-elle : « nous apportons tout notre soutien à ces magistrats qui font preuve de responsabilité en restreignant les droits d’hébergements et l’autorité parentale de parents violents, maltraitants, et de fait irresponsables et toxiques pour leur(s) enfant(s). »

Source : Lettre au ministère des association de défense des pères, SOS les mamans