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Une mère sauve son bébé prématuré grâce à la méthode kangourou

Publié le par Véronique Bertrand

Une maman a perdu l’une de ses jumelles à cause d’un syndrome transfusionnel, mais a sauvé l’autre bébé grâce à la méthode kangourou. Que s’est-il passé ?

Amy Dutton, une maman britannique, attendait des jumelles. Mais ces dernières souffraient du syndrome transfusionnel, ou transfuseur transfusé. Ce syndrome touche uniquement les grossesses gémellaires où les jumeaux partagent un seul placenta. Il provoque un déséquilibre dans les échanges de nutriments, et l’un des bébés devient plus vulnérable que l’autre. C’est ainsi que cette future maman a perdu l’une de ses jumelles in utéro.

Un accouchement prématuré

Elle a accouché prématurément de la seconde jumelle à 23 semaines. Sa petite fille, prénommée Elsie, pesait seulement 635 grammes ! Elle a été immédiatement amenée en couveuse. Puis, au bout d’un mois, les médecins ont proposé pour favoriser la survie de son bébé, de pratiquer la méthode kangourou.

La méthode kangourou pour les petits poids de naissance

La méthode kangourou consiste à porter son bébé peau contre peau. Cette dernière a de nombreux avantages, comme l’explique un article publié dans Paedriatric Child Health de 2012 : « Il est démontré que pour les nourrissons de petit poids de naissance, la méthode kangourou réduit la mortalité, les maladies graves, les infections et la durée des hospitalisations. Elle permet également la stabilité cardiorespiratoire et la thermostabilité, l’organisation du sommeil et la durée du sommeil paisibles… »

« Je n’ai rien connu de tel »

Comme Amy Dutton l’a raconté à nos confrères de Mirror : « Je la tenais dans mes bras et je pouvais voir sur tous les moniteurs que son rythme cardiaque se détendait. » A partir du moment où Amy a eu l’autorisation de pratiquer la méthode kangourou avec sa fille, elle passait des heures, chaque jour, peau à peau avec Elsie. Et si la méthode kangourou a permis à sa fille de devenir plus forte, elle est également bénéfique pour les parents qui la pratiquent : elle réduit l’anxiété des parents et limite le risque de dépression postnatale.

Cinq mois à l’hôpital

La méthode kangourou ne fait pas tout. Elsie a quand même dû passer 5 mois à l’hôpital avant de pouvoir rentrer chez elle. Un retour dont se souvient sa maman : « Je n’ai jamais ressenti un tel soulagement que lorsque nous avons pu sortir de l’hôpital et ramener Elsie à la maison. C’est tellement surréaliste de tenir votre bébé dans vos bras et de penser à la façon dont vous auriez pu la perdre. L’avoir à la maison après toute cette incertitude n’était que du bonheur. » Comme on la comprend !