Elle attendait son premier bébé et avait scrupuleusement respecté lesexamens à faire tout au long de la grossesse, et notamment les échographies du 1er, 2e et 3e trimestres.
Des échographies normales
A chaque échographie, le compte-rendu expliquait bien que tout était normal, et même que “les quatre membres étaient visibles dans leur intégralité”. Pourtant, lorsque son bébé est né, celui-ci n’avait ni avant-bras droit, ni main droite. Quel choc pour la jeune maman qui ne s’attendait pas à avoir un bébé handicapé.
Une plainte contre l’échographiste et le gynécologue
Cette maman n’a pas hésité à porter plainte et à saisir la justice. Suite à cela, le tribunal de grande instance de Marseille a désigné deux experts en procédure de référé.
Cependant, la médecine n’est pas une science exacte. Le président du Collège national des gynécologues et obstétriciens (CNGOF), Israël Nisand, a rappelé que « le gynécologue n'est pas responsable de la malformation et qu'une échographie n'est pas une assurance anti-malformation ». « Il faut attendre l'expertise médicale, car la maladie des brides amniotiques, par exemple, peut faire disparaître un membre lors du troisième trimestre de grossesse », a-t-il ajouté. Selon le CNGOF, « c'est sur les membres que l'échographie est la moins pertinente. Il peut y avoir des erreurs ».