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Royaume-Uni : elle accouche 10 semaines après avoir perdu les eaux

Publié le par Hélène Bour

Il y a quelques jours, une jeune Britannique a donné naissance à son fils dix semaines après avoir perdu les eaux, du fait d’une rupture prématurée des membranes. Malgré quelques complications, maman et bébé vont bien.

Lauren Middleton, une maman britannique de 24 ans, n’aura pas vraiment vécu un accouchement “comme les autres”, puisqu’elle a fait les gros titres de plusieurs journaux du pays. Cette jeune femme a en effet accouché dix semaines après avoir perdu les eaux, un phénomène très rare.

Alors qu’elle est à 26 semaines de gestation (les Britanniques comptent généralement uniquement en semaines d’aménorrhée, calculées depuis la date des dernières règles), Lauren se rend à l’hôpital le plus proche de chez elle. Elle est persuadée d’avoir senti de l’eau “jaillir” de son corps. Et c’est vrai : elle a hélas déjà perdu les eaux du fait d’une rupture prématurée des membranes.

Comme le veut généralement la procédure, les médecins mettent en place une surveillance rapprochée de la future maman, dans l’espoir de retarder l’accouchement le plus possible. Cela dit, prolonger la grossesse une fois les eaux perdues n’est pas sans danger, car cela augmente les risques d’infection pour le bébé comme pour la mère.

Après avoir passé quelques jours à l’hôpital, Lauren est finalement renvoyée chez elle, mais étroitement suivie.

Mais alors que la plupart des femmes enceintes souffrant d’une rupture prématurée des membranes accouchent dans la semaine qui suit la perte des eaux, Lauren Middleton n’a accouché qu’à 35 semaines révolues, soit environ 10 semaines après ! Les contractions se sont déclenchées de façon naturelle, sans intervention médicale. Malheureusement, tout ne se passe pas pour le mieux, puisque le bébé, un petit garçon prénommé Archie, souffre d’une pneumonie et d’une septicémie. Il est transféré en unité de soins néonatals, où des antibiotiques lui sont administrés. Ce 25 octobre, Archie et sa maman ont tous deux pu rentrer à la maison, sains et saufs.

Le Collège national des gynécologues-obstétriciens (CNGOF) estime la fréquence de la rupture prématurée des membranes (RPM) avant 37 SA à 2 ou 3 % des grossesses, et celle de la RPM avant 34 SA à moins de 1 % des grossesses. Sa fréquence est plus élevée chez les grossesses multiples. La majorité des patientes accouchent dans la semaine qui suit la rupture, ce qui peut alors induire une prématurité.

Parmi les facteurs favorisant la rupture prématurée des membranes, l’infection bactérienne arrive en tête (40 % des RPM). Les mamans qui ont des antécédents d’accouchement prématuré ou de rupture prématurée des membranes sont également davantage exposées. Un tabagisme, une béance du col utérin, une mauvaise position du placenta (placenta praevia) ou un hydramnios peuvent aussi augmenter le risque.

Source : Metro UK

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