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Péridurale : une femme découvre la raison de son mal de dos 14 ans après avoir accouché

Publié le par Hélène Bour

Amy Bright, une Américaine, a donné naissance à son sixième enfant en 2003. Depuis, elle souffre de douleurs au dos qui empirent d’année en année, et a enfin trouvé l’effroyable raison de ce mal qui la ronge.

C’est une histoire qui fait froid dans le dos, sans mauvais jeu de mots, et qu’il vaut mieux ne pas raconter à une femme de nature anxieuse qui s’apprête à accoucher avec une péridurale.

Amy Bright, une Américaine ayant accouché de son sixième enfant il y a quinze ans et qui souffre depuis cette date de violentes douleurs au dos et à la jambe, vient enfin de trouver la cause de ces douleurs qui ne cessent d’empirer.

Il y a quelques mois, un scanner a révélé qu’Amy Bright avait en fait un morceau de l’aiguille de la péridurale coincée dans son dos, et ce depuis son dernier accouchement en 2003 ! Long de 3 centimètres, ce morceau d’aiguille s’est logé dans sa colonne vertébrale, et a pénétré dans un os.

Tout commence en septembre 2003, c’est-à-dire il y a presque 15 ans, lorsqu’Amy Bright met au monde son sixième enfant, un petit garçon, à l’hôpital de Jacksonville, en Floride. Tout se passe bien, du moins en apparence. Immédiatement après cet accouchement, Amy Bright a commencé à ressentir une vive douleur dans le dos, douleur qui n’a fait qu’empirer depuis.

« Cela ressemble à du feu, comme s’il y avait un tisonnier à côté de mon coccyx », décrit la jeune femme. « Et, de temps en temps, je le ressens dans mon mollet, puis ça descend vers le bas, dans mon pied », ajoute-t-elle lors d’une interview à la chaîne d’information locale First Coast News.

Une faute grave que l’hôpital a préféré passer sous silence

Apprenant qu’un morceau de l’aiguille de la péridurale était resté dans sa colonne sans qu’elle en soit avertie, ni que rien de tel ne soit notifié dans son dossier médical, Amy Bright a décidé d’intenter une action en justice contre l’hôpital de Jacksonville. L’Américaine et son avocat estiment que le personnel médical a fait une faute grave, qu’il a ensuite sciemment dissimulée à la patiente, ce qui est d’autant plus scandaleux. En retirant l’aiguille, le personnel aurait dû s’assurer que celle-ci était entière, qu’il n’en manquait pas une partie. Amy Bright n’a jamais soupçonné que sa douleur puisse être due à sa césarienne d’il y a plus de dix ans. « S'ils avaient été un peu humains, ils auraient dit “Oh, nous sommes désolés d'avoir fait une énorme erreur, réparons cela”. Mais à la place, ils ne m'ont rien dit », déplore-t-elle.

Malheureusement pour Amy Bright, le mal est fait : l’aiguille a causé des dommages nerveux irréparables, et ne peut être retirée, sans quoi cette femme risquerait la paralysie totale. Amy Bright devra donc vivre le reste de sa vie avec ce morceau d’aiguille, qui entraînera de plus en plus de douleurs au fil du temps.

Le gouvernement fédéral dispose de six mois pour répondre à la plainte de cette patiente. Si aucun règlement amiable n’est trouvé, une poursuite sera déposée, comme l’exige la procédure aux Etats-Unis.

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