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On lui découvre son cancer du col de l’utérus durant son accouchement

Publié le par Hélène Bour

Une jeune britannique de 29 a reçu un diagnostic de cancer du col de l’utérus peu après avoir accouché. C’est durant le travail qu’une sage-femme a constaté une grosseur et l’a incitée à consulter rapidement.

Désormais guérie, Carla Woods, une jeune maman de 29 ans, sait qu’elle doit en partie sa survie à sa grossesse.

Alors qu’elle avait toujours fait des frottis régulièrement, la jeune britannique s’est vue diagnostiquer un cancer du col de l’utérus peu après sa seconde grossesse. Mais c’est son accouchement qui a mis la puce à l’oreille à la sage-femme qui la suivait. En examinant sa patiente, celle-ci a remarqué une grosseur au niveau du col de l’utérus, et a invité Carla Woods à prendre rapidement rendez-vous chez son gynécologue.

Pourtant, la jeune femme n’avait ressenti aucun symptôme inquiétant durant sa grossesse : aucune perte de sang suspecte, aucune douleur, rien. Après avoir donné naissance à sa fille Freya, désormais âgée de 14 mois, Carla Woods a cependant perdu beaucoup de sang, ce qui lui a rappelé le conseil de la sage-femme. Elle a donc été consulter son gynécologue, qui lui a réalisé une colposcopie, un examen du col utérin.

Le verdict tombe : la jeune maman est atteinte d’un cancer du col de l’utérus, dont la tumeur fait déjà la taille d’une mandarine. A peine remise de son accouchement, la jeune maman va alors subir en urgence un traitement de chimiothérapie et de radiothérapie.

Sortie d’affaire et considérée en rémission depuis le 15 janvier, Carla Woods est convaincue que sa grossesse a empêché le pire. Désormais, elle témoigne et milite pour rappeler aux femmes l’importance des frottis réguliers.

Je n’avais aucun des symptômes habituels d’un cancer du col, comme le fait de saigner ou d’avoir des douleurs pelviennes. Du coup, si je n’avais pas accouché, la tumeur aurait continué à grossir, c’est pourquoi je me sens si reconnaissante envers Freya (sa fille cadette, ndlr)”, a indiqué Carla Woods. “Les gens pensent qu’ils sont invincibles mais cela peut arriver à n’importe qui, c’est pourquoi les frottis sont si importants. [Ils] aident à détecter un cancer y compris lorsqu’il n’y a aucun symptôme du tout. Je suis devenue infertile à cause des traitements contre le cancer, et cela a mis mon corps en ménopause précoce, mais je suis heureuse d’être délivrée du cancer”, a conclu la jeune maman.

En France, il est recommandé de faire un frottis de dépistage du cancer du col de l’utérus tous les trois ans dès l’âge de 25 ans, et ce même si l’on a reçu le vaccin contre le papillomavirus humain (Gardasil). Dans le cadre du dépistage organisé, cet examen gynécologique est entièrement pris en charge par l’Assurance maladie.

Source : Daily Mail