Les chercheurs de l’Université Columbia (New-York, Etats-Unis) ont étudié le métabolome (ensemble des métabolites) vaginal de 232 femmes lors des deux derniers trimestres de grossesse et jusqu’à la naissance de leur bébé. 80 d’entre elles ont accouché prématurément, soit avant la 37e semaine de grossesse.
Des produits chimiques cosmétiques et d’hygiène
Il y a de multiples causes à l’accouchement prématuré : le retard de croissance intra-utérin, l’hypertension artérielle, la rupture prématurée des membranes, le travail prématuré spontané… Mais les chercheurs de l’étude s’interrogent sur le rôle qui pourrait être joué par des produits chimiques non biologiques, présents dans les cosmétiques et les produits d’hygiène, et qui ont été retrouvés dans le vagin des femmes enceintes.
Plus de métabolites chez les femmes ayant accouché prématurément
L’étude a montré que chez les 80 femmes ayant accouché prématurément, on trouvait un taux de métabolites significativement plus élevé que chez les femmes enceintes ayant accouché à terme. Cette découverte pourrait permettre de détecter, plusieurs mois à l’avance, le risque d’accouchement prématuré et d’être donc plus vigilant auprès de ces futures mamans.