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Maternités : Agnès Buzyn parle d’en transformer en “centres de périnatalité” (vidéo)

Publié le par Hélène Bour

Invitée sur France Info vendredi dernier, la ministre de la santé Agnès Buzyn a indiqué que les maternités qui ferment seraient en fait transformées en Centres de périnatalité, pour accompagner les femmes avant et après l’accouchement.

Depuis quelques mois, voire quelques années maintenant, la presse locale se fait l’écho de fermetures de maternités de proximité, contraignant les femmes enceintes à faire de longues distances pour aller accoucher.

Invitée ce vendredi 18 janvier sur le plateau de France Info, la ministre de la Santé Agnès Buzyn a justifié ces fermetures, assurant qu’elles étaient “toujours liées à des problèmes de sécurité pour l’accouchement des femmes”. Interrogée sur la fermeture de la maternité de Bernay, dans l’Eure, prévue initialement pour le 11 février, la ministre a indiqué que celle-ci faisait partie d’un hôpital non certifié par la Haute Autorité de Santé, et que par conséquent, elle n’était pas une maternité “sûre”. En cause, le manque d’obstétriciens, de pédiatres, ou des procédures non-conformes, a énuméré Agnès Buzyn.

Mais plutôt que de fermer purement et simplement ces maternités non-conformes, la ministre de la santé propose de les transformer en “centres de périnatalité”.

Cela veut dire que les femmes vont simplement aller accoucher ailleurs, mais que tout le suivi se fait dans la maternité. Elles reviennent après leur accouchement pour prendre soin du bébé et se rapprocher de leur famille”, a détaillé Agnès Buzyn, au sujet des établissements concernés par ce type de transformation, tout en assurant qu'il ne s'agissait pas d'une question de budget. “En aucun cas, ces transformations ne sont faites pour des raisons financières. C'est toujours lié à des problèmes de sécurité pour l'accouchement des femmes. C'est le seul critère”, a martelé la ministre.

Celle-ci a par ailleurs indiqué que les problèmes de transport seront réglés en amont, avec pourquoi pas une entrée dans la maternité où aura lieu l’accouchement plusieurs jours avant celui-ci, “de façon à ce que, s’il y a le moindre doute sur un risque d’accouchement, il n’y ait pas cette angoisse de transport”.

La ministre a en outre indiqué qu’elle se rendra dans la maternité de Bernay dans les deux à trois semaines qui viennent.

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