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Episiotomie : dans quels cas la réaliser ?

Publié le par Véronique Bertrand

La pratique de l’épisiotomie doit être réalisée avec prudence, et dans des cas précis, pour limiter les risques de déchirure périnéale et/ou d’incontinence fécale.

Une étude (parue dans Univadis) a porté sur 600 000 femmes ayant eu une épisiotomie médiolatérale (incision partant du centre du vagin et avançant latéralement), pour en évaluer les bénéfices. Celle-ci a l’avantage d’être moins agressive que l’épisiotomie latérale et permet un bon élargissement de l’anneau vulvaire. Sa suture est peu gênante et cicatrise bien.

Une protection contre la rupture périnéale

L’étude a montré que l’épisiotomie médiolatérale représentait une protection contre la rupture périnéale uniquement chez les femmes enceintes de leur premier enfant, et dont l’accouchement était instrumental (forceps, spatules…).

Moins d’épisiotomies

En 2012, le taux d’épisiotomie était en France de 20,91 %. Il n’était plus que de 10 % en 2018. Quant au risque associé de déchirure périnéale, il est augmenté en cas de premier accouchement, de dystocie des épaules chez le bébé, de délivrance instrumentale, d’accouchement post-terme, d’efforts prolongés lors de la phase d’expulsion, de diabète gestationnel, et lors d’accouchement sans soutien instrumental.