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Daniela Martins raconte son accouchement sans péridurale : « Une douleur indescriptible »

Publié le par Mathilde Saez

Sur le site de Madmoizelle, Daniela Martins raconte l'accouchement de son troisième enfant. Une naissance dont elle ne garde pas un très bon souvenir.

Vous remarquerez que souvent, les accouchements ne se passent pas comme prévu. Il y a celles qui angoissent à mort du jour J et qui, finalement, ne trouve pas ça si terrible. Celles qui ne veulent pas la péridurale et qui ne parviennent pas à tenir. Celles qui la veulent, mais qui se décident trop tard ou n'en ont pas eu le temps. Celles qui ont tout prévu et qui se retrouvent à accoucher dans la voiture... Bref, tous les accouchements ne se ressemblent pas et surtout, ils ne sont pas vécus de la même façon car chaque femme est différente.

Un accouchement déclenché

Pour le site de Madmoizelle, l'influenceuse Daniela Martins a raconté le sien. Celui de son troisième enfant. Après une grossesse assez idyllique, son accouchement est programmé pour le jour du terme, le 4 février 2022. "On prévoit mon entrée en maternité la veille de mon terme. On décide de me déclencher avec la technique des ballonnets, un ballon est placé à l’intérieur de l’utérus et l’autre à l’extérieur. Ça a pour but de ramollir le col, et de déclencher le travail", explique-t-elle.

On lui annonce que les ballonnets tomberont tout seuls quand elle sera dilatée à 2-3 centimètres. Une information qui a son importance car cette phrase de la sage-femme, Daniela Martins va la garder en tête jusqu'au bout, au point de ne pas réaliser que le travail avance en réalité beaucoup plus vite qu'elle ne se l'imagine. 

"À minuit, les contractions s’intensifient et je décide d’appeler la sage-femme qui m’emmène faire un monitoring. (...) Ensuite, elle me propose la péridurale. Je refuse parce que dans ma tête, j’étais persuadée de ne pas être ouverte à plus de 3 centimètres, étant donné que les ballons n’étaient pas tombés". Daniela décide donc d'attendre. De se montrer patiente.

Une urgence à gérer

"Je retourne dans ma chambre. Je continue de contracter de plus en plus fort. Mais bizarrement, je gère et je somnole entre chaque contraction. Une heure passe, et j’ai de plus en plus mal. Je suis debout, je m’accroche à la barre du lit", poursuit-elle. La douleur devenant de plus en plus intense, elle passe en salle d'accouchement. "Peu avant deux heures, la sage-femme revient, couverte de sang, et me dit : 'Je ne vous oublie pas mais j’ai une urgence à gérer à côté'". Alors une fois de plus, Daniela Martins se montre patiente et prend sur elle. Après tout, les ballonnets ne sont toujours pas tombés...

Mais les choses s'accélèrent...  "Là, je commence à trembler, je ne gère plus la douleur. Je tousse beaucoup. Une sage-femme arrive. J’ai mal comme jamais et je commence à crier. Plusieurs personnes débarquent, dont l’anesthésiste, pour me piquer. (...) La sage-femme me touche et me dit : « je sens la tête ». Et là je m’accroche à elle très fort et je pousse. Je ne comprends pas vraiment ce qui se passe, j’ai la sensation de me faire caca dessus. Je ne comprends pas vraiment que je suis en train d’accoucher. Dans ma tête j’étais toujours bloquée à cette histoire de ballonnets et à un col ouvert à 2-3 centimètres."

"J'avais l'impression que j'allais mourir"

Elle poursuit : "Je pousse. Je hurle très fort, car j’ai très très très mal. Une douleur indescriptible, j’avais l’impression que j’allais mourir. (...) Je ne fais que crier, et je sens la panique. Ils courent dans tous les sens. Une des sages-femmes me crie : « stooop » J’ai mal mais j’arrête. Je me dis qu’il y a un problème. Mon fils était mal positionné et si je continuais, j’allais tout arracher. La sage-femme fait une manipulation et me dit de pousser à nouveau. Et là, mon fils est dehors. On me le pose sur moi et là je pleure beaucoup. Pas d’émotion mais plutôt de soulagement."

Son petit Martin est né. Daniela Martins n'a pas eu le temps de réaliser vraiment ce qui se passait. Elle explique ne pas avoir eu de toucher, ce qui a empêché l'équipe médicale, comme elle-même, d'évaluer le stade d'avancement du travail. La jeune femme a l'impression que son accouchement, sans doute le dernier, lui a été un peu volé. Du fait d'un mauvais concours de circonstances… mais elle assure n'en vouloir à personne. Aujourd'hui, tout va bien, et c'est le plus important.

 

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