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Césariennes : l'OMS fait le point sur les pays qui en font trop et ceux qui n'en font pas assez

Publié le par Véronique Bertrand

L’OMS vient de publier les résultats de son enquête concernant le taux de césarienne dans le monde. Où est-elle le plus pratiquée ? Où l’est-elle le moins ?

Durant 4 ans, l’OMS a étudié le recours à la césarienne dans le monde, en excluant les pays les plus riches de la planète. Le gap est impressionnant : il varie de 0,6 % au Soudan du Sud, pour atteindre pratiquement 59 % en République dominicaine. De son côté, l’OMS estime qu’un taux normal d’accouchement par césarienne se situe entre 10 et 15 %.

Peu de césariennes en Afrique

En Afrique subsaharienne, la césarienne est très peu pratiquée. Son taux est de 0,6 % au Soudan du Sud, 1,5 % au Tchad, 2,1 % au Burkina Faso, 3,1 % en Côte d’Ivoire et 5,5 % en République démocratique du Congo.

A l’inverse, elle est de 36 % en Colombie, de 43,1 % en Argentine et de 55,5 % en Egypte.

Plus on est pauvre, moins on a de césariennes

Si la césarienne est très peu pratiquée en Afrique subsaharienne c’est, en partie, en raison de la pauvreté. Il y a peu de personnel médical qualifié, un manque certain d’infrastructures de santé, et la césarienne représente un coût trop élevé pour la femme enceinte. Sans oublier les croyances culturelles liées à cette intervention.

En revanche, les femmes riches dans certains pays sont jusqu’à 81 % à accoucher par césarienne. Les raisons de ce taux si élevé : des incitations financières de la part des médecins, ou une crainte juridique en cas de souci lors de la naissance, et du côté des femmes : une peur de la douleur, des séquelles éventuelles liées à un accouchement par voie basse…

 

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