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Césarienne : des médecins oublient un outil de "la taille d'une assiette" dans le ventre d'une femme

Publié le par Véronique Bertrand

La négligence et l'étourderie de certains médecins peuvent avoir de lourdes conséquences pour les patients. Une jeune femme d'une vingtaine d'années en a fait les frais à l'hôpital d'Auckland City. 

Une future maman d'une vingtaine d'années a dû subir une césarienne pour mettre au monde son bébé. Durant l'intervention chirurgicale, le gynécologue-obstétricien a utilisé un écarteur de plaie appelé 'Alexis'. Cet outil est, normalement, retiré avant que la plaie ne soit recousue. Ce qui n'a, malheureusement, pas été le cas pour cette jeune maman. Dans les semaines et les mois qui ont suivi cette césarienne, la jeune maman a souffert de douleurs extrêmes. Ces dernières l'ont amené à consulter plusieurs médecins. Mais malgré les examens subis, notamment les rayons X, l'écarteur n'a pas été détecté. Effectivement, il s'agit d'un objet non radio-opaque. 

Délivrée 18 mois plus tard

La jeune femme a subi une intervention 18 mois plus tard et c'est là que les chirurgiens ont découvert dans son estomac cet écarteur de plaie. Ce dernier avait la taille d'une assiette ! Ils n'en revenaient pas. Les régulateurs de la santé ont été averti et ont condamné le service hospitalier public. La commissaire néo-zélandaise à la santé et au handicap a expliqué : « Il va de soi que les soins prodigués n'étaient pas conformes aux normes appropriées parce que le dispositif n'a pas été identifié lors des contrôles chirurgicaux de routine, ce qui l'a amené à être laissé à l'intérieur du ventre. »

Deux problèmes en 5 ans

Il ne s'agit pas du premier problème dans cet hôpital d'Auckland City. Ce dernier avait déjà connu un souci similaire. Ce qui en fait deux en seulement 5 ans. Et « Le personnel impliqué n'a aucune explication sur la manière dont l'écarteur s'est retrouvé dans la cavité abdominale ni sur la raison pour laquelle il n'a pas été identifié avant la fermeture », a précisé la commissaire néo-zélandaise. Une réponse un peu désinvolte... D'autant, que récemment, l'hôpital a connu un nouveau problème similaire. Cette fois, le directeur Mike Shepard a présenté des excuses. Ce qui semble être un minimum face aux désagréments subis par les patientes. 

Un comptage des outils

Afin que ces problèmes ne se représentent pas, un comptage des outils utilisés durant les interventions chirurgicales a été mise ne place. Toutefois, d'après la commissaire néo-zélandaise, la procédure n'est pas suivie à la lettre.