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Accouchement : des maltraitances révélées dans une maternité anglaise

Publié le par Véronique Bertrand

Le rapport Ockenden, au Royaume-Uni recense près de 2 000 cas de maltraitance aux mères et aux nouveau-nés dans la maternité du Shrewsbury and Telfort Hospital NHS Trust.

Décès maternel, mortinaissance, décès néonatal, encéphalopathie ischémique hypoxique, refus de césariennes, injection de médicaments à fortes doses ayant des risques pour la fréquence cardiaque du fœtus, langage inapproprié auprès des parturientes… La liste des violences est, malheureusement, longue.

Des décennies de maltraitance

C’est en 2009, qu’un couple de jeunes parents venant de perdre leur fille, quelques heures seulement après sa naissance, décide de porter plainte. Puis, en 2016, un autre couple attaque l’hôpital après la mort de leur enfant suite à une infection à streptocoque B. Ensuite, les plaintes ne font que s’enchaîner. Il y en a 21 pour soupçons de maltraitance hospitalière.

Une enquête est ouverte

Tout d’abord, en 2017, une enquête indépendante est réalisée. Puis, le rapport Ockenden passe la maternité au crible entre 1998 et 2017. Et en 2020, la police de West Mercia enquête à son tour.

Des soignants non professionnels

Le rapport Ockenden révèle des manquements professionnels de la part des sages-femmes et des médecins accoucheurs. Mais cette maternité n’est pas la seule. Un précédent rapport en faisait déjà état dans plus de 10 hôpitaux britanniques.

Afin de venir à bout de ces violences obstétricales, encore taboues, le rapport Ockenden a été transmis au Secrétaire d’État à la Santé, Matthew Hancock.

En France, depuis plusieurs années, de nombreuses associations se mobilisent contre les violences obstétricales afin de faire connaître aux femmes quels sont leurs droits, et ce qu’elles peuvent refuser.