L’accouchement entraîne une chute vertigineuse des hormones. Résultat, la jeune maman est particulièrement sujette aux changements d’humeur. Sans oublier la fatigue due à l’arrivée de bébé dans la vie et de toute l’attention qu’il requiert.
Un challenge émotionnel difficile
Un sondage réalisé par Intimina auprès de 2 000 mamans montre que 7 sur 10 d’entre elles estiment que le rétablissement après l’accouchement est l’un des challenges émotionnels les plus difficiles qu’elles aient rencontrés.
Ne pas confondre baby-blues et dépression post-partum
Ces premiers jours sont souvent aussi marqués par l’irruption du baby-blues. La chute brutale des œstrogènes engendre alors, dans les un à trois jours après la naissance de bébé, des sautes d’humeur : le bonheur alterne avec la tristesse et les larmes. Cet état peut durer de quelques jours à quelques semaines. Il concerne d’ailleurs 60 à 80 % des jeunes mamans. Puis, il passe naturellement.
Dans 20 % des cas, ce baby-blues se transforme en dépression post-partum. Les symptômes sont les suivants : humeur maussade, perte d’intérêt, troubles du sommeil, anxiété, sentiment de culpabilité.
22 % des femmes qui en ont souffert pensent avoir été mal diagnostiquées. Il est important que les femmes qui ressentent ces symptômes en parlent à leur entourage. Leurs proches peuvent les aider à surmonter cette période difficile, en plus du recours à une psychothérapie et/ou à un traitement antidépresseur.
Prendre soin de son périnée
Après l’accouchement, 66 % des femmes disent avoir vu l’état de leur périnée se dégrader, et 3 femmes sur 5 ont connu des épisodes d’incontinence. Si deux femmes sur trois ont effectué des exercices de Kegel pour renforcer leur plancher pelvien, seules 36 % d’entre elles savaient qu’en exerçant leur périnée tous les jours, elles pouvaient obtenir de meilleurs résultats.
Toutes ces modifications post-accouchement ne sont pas toujours connues des femmes enceintes. Etre mieux informée permettrait souvent de mieux vivre cette période du post-partum.