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A 3 ans, il fait partie des personnes les plus intelligentes

Publié le par La rédaction de PARENTS

Sherwyn Sarabi, trois ans, est une des personnes les plus intelligentes du monde : il sait lire et le nom de tous les pays...

C'est officiel : Sherwyn Sarabi, trois ans, est le plus jeune membre de la communauté restreinte du « Mensa », qui compte les personnes les plus intelligentes du monde. Cette association regroupe 122 000 membres dans une centaine de pays à travers la planète. Ce club très restreint, fondé à Oxford en 1946, est ouvert à toute personne à fort potentiel intellectuel. Pour la Grande-Bretagne, où le jeune Sherwyn est originaire, seul une centaine d’enfants âgés de moins de dix ans font partis des 22 000 membres.
A 3 ans, Sherwyn a donc rejoint le Mensa pour ses aptitudes intellectuelles exceptionnelles : il lit comme un enfant de six ans et reconnaît le drapeau des pays. Originaire de Barnsley en Grande-Bretagne, ce jeune enfant surdoué serait capable de compter jusqu’à 200 et nommer tous les pays du monde entier. Il a commencé à parler à l’âge de dix mois. Au bout de 20 mois, il pouvait déjà faire des phrases construites. Encore plus impressionnant, Sherwyn Sarabi peut reconnaître les différentes planètes du système solaire mais aussi les organes du corps humain.
C’est un test de QI qui a déterminé que Sherwyn Sarabi était plus intelligent que les enfants de son âge, mais aussi plus que de nombreux adultes. En effet, son résultat aux tests d’intelligence est de 136, alors que la moyenne se situe aux alentours de 100. Ce résultat hisse le petit garçon dans le top 100 des personnes les plus intelligentes au monde.
Monique de Kermadec, psychologue clinicienne et psychanalyste, spécialiste de la précocité et de la réussite, nous explique tout d’abord, que le résultat du QI de l’enfant le situe toujours par rapport à son groupe d’âge. On parle effectivement de précocité à partir d’un résultat à 130, quand la moyenne se situe à 100. 2 % de personnes obtienne 130 et 1 % est au-dessus, à 136. Mme de Kermadec insiste bien sur le fait que ce résultat doit être utilisé avec prudence. Il peut susciter aussi bien de l’envie que de l’agressivité. Aux parents de bien gérer cette annonce, à savoir ce qu’ils souhaitent en faire. La psychologue met en avant le fait qu’on ne réussit pas forcément mieux dans la vie avec un fort QI, et que l’intelligence émotionnelle ou sociale est aussi nécessaire, si ce n’est plus, pour bien s’adapter à la vie en société et être en harmonie avec les autres.
De son côté, Amanda Sarabi, la mère de Sherwyn, est fière des aptitudes de son fils. Elle a déclaré ne rien faire de particulier pour le pousser dans ces activités. « On prend chaque jour comme il vient. Je ne l’ai jamais forcé à apprendre quoi que ce soit. S’il vient me voir et qu’il me pose une question, je fais de mon mieux pour lui apprendre ce que je sais. Mais, quelque fois, je dois avouer qu’il me pose des colles », explique la maman de Sherwyn. Pour elle, tout semble inné chez son fils.
Les psychologues s’accordent pour dire qu’il y a toujours une part de génétique dans l’origine de ces aptitudes, couplée à un contexte culturel favorable. Plus tôt un enfant à accès à la culture dans son environnement proche, plus tôt il pourra développer ses capacités intellectuelles, émotionnelles et sociales.

Source : GentSide