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21 perturbateurs endocriniens en moyenne présents dans les cheveux des Parisiennes

Publié le par Candice Satara-Bartko

Une enquête de l’association Générations futures a évalué la quantité de perturbateurs endocriniens présents dans les cheveux des femmes en âge de procréer. Les résultats sont alarmants.

Au moins une vingtaine de perturbateurs endocriniens (PE), avérés ou suspectés, seraient présents dans les cheveux des femmes urbaines en âge de procréer. C’est le résultat inquiétant d’une enquête de l’association Générations futures. Les perturbateurs endocriniens sont des substances naturelles ou de synthèse qui altèrent le système hormonal. Ils sont incriminés dans l'augmentation des cancers du sein, des malformations génitales du garçon, des pubertés précoces et de l'infertilité masculine et féminine. L’enquête s’est intéressée tout particulièrement à l’exposition des femmes vivant en milieu urbain, spécifiquement en Région Ile-de-France. 29 femmes ont participé à cette enquête. Les prélèvements ont été réalisés entre mars et octobre 2014. Au total, 64 substances suspectées d’être des perturbateurs endocriniens ont été recherchées. Le nombre de résidus maximum par échantillon de cheveux trouvé était de 32 au plus haut et 12 au plus bas. «  Ces résultats montrent une contamination généralisée des femmes en âge d’avoir des enfants, ce qui nous inquiète énormément sur de possibles effets qui pourraient apparaître plus tard dans la vie des enfants de ces femmes, a déclaré François Veillerette, porte-parole de Générations futures. Toutefois, des différences importantes existent entre les personnes, ce qui montre que leur environnement et/ou leur alimentation jouent un rôle important dans leur niveau d’exposition aux PE. On doit donc agir sur ces facteurs pour diminuer au maximum leur exposition. »