Ce que l’on qualifiait de grossesse tardive il y a 10 ans ne le sera peut-être plus d’ici quelques années. Et pour cause, l’âge de la première maternité ne cesse de reculer pour avoisiner aujourd’hui la trentaine. Rien d’étonnant donc à ce que le nombre d’accouchements après 40 ans ait triplé lors des deux décennies précédentes. Gardez toutefois bien à l’esprit qu’une grossesse tardive comporte plus de risques qu’une grossesse dite « classique » à l’âge de 20 ou 30 ans. Dans un premier temps, il faut savoir qu’une femme de 40 ans a trois fois moins de chances d’être fécondée qu’une femme de 25 ans. D’autre part, les fausses couches précoces sont plus courantes une fois la quarantaine passée. Ainsi, 30% des quadragénaires enceintes ne dépasseraient pas le stade du deuxième mois. Consultez nos dossiers spéciaux « un bébé après 40 ans » et « enceinte à 40 ans » pour avoir plus d’informations sur les grossesses tardives. Pour compléter vos lectures, découvrez aussi notre interview de Marianne Groves, une femme ayant eu recours à la PMA à l’étranger pour devenir maman de jumeaux à l’âge de 48 ans.