Fille ou garçon : savoir ou pas ?

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Les progrès de l'imagerie médicale font qu'il est possible aujourd'hui de connaître le sexe du bébé parfois dès la première écho. Pourtant, certains parents choisissent de se garder la surprise jusqu'à la naissance. Enquête.

Pour : une meilleure prise de conscience

Angélique, Marie, Chloé attendent toutes les trois un bébé et elles connaissent déjà son prénom. « Fille ou garçon ? » : poser la question lors de l'échographie leur a semblé tout naturel. L'excitation de savoir le plus vite possible et d'annoncer la nouvelle à tout le monde, l'impression de se sentir plus proche de cet enfant qu'elles portent, de pouvoir mieux l'imaginer. Sans oublier les aspects pratiques : « Le papier peint sera donc rose ! ».

Contre : une grande surprise

Clara, elle, aujourd'hui maman d'un petit Eliot, n'a pas voulu connaître le sexe de son bébé pendant la grossesse. C'était un élément secondaire pour elle. Les couples qui préfèrent garder le secret pour le grand jour disent attendre leur enfant dans sa globalité, sans qu'ils aient besoin d'en savoir plus, hormis qu'il est bien là et en bonne santé. 

Un choix très personnel

Savoir ou ne pas savoir, de toute façon c'est un choix qui n'appartient qu'aux parents. D'ailleurs, certains parents, même s'ils connaissent le sexe du bébé, ne disent rien à leur entourage. Attention : quand une amniocentèse est réalisée (antécédents de maladies génétiques, âge de la future maman...), le médecin connaît avec certitude le sexe du fœtus. Mais cela ne vous oblige pas à l'apprendre tout de suite ! Empressez-vous de lui demander de garder le secret, si c'est ce que vous souhaitez.

Si l'un préfère une fille, l'autre un garçon

Quand il y a un souhait très fort de la future maman ou du futur papa, les psys conseillent de demander le sexe du bébé. Un bon moyen d'éviter une éventuelle déception au moment de la naissance et d'avoir quelques mois pour se « faire à l'idée ». Ce ne sera pas (pour cette fois) le petit garçon (ou la petite fille) attendu(e). D'autres spécialistes pensent au contraire que savoir n'est pas indispensable, que la magie de la naissance a toutes les chances de relayer au second plan les penchants et les a priori quant au sexe du bébé. A vous de suivre votre instinct.

La magie de la naissance

Même si on a une préférence bien marquée pour un genre (fille/garçon), ce bébé qui arrive risque bien de nous faire tout oublier, sitôt poussé son premier cri. On réalise alors que ce petit être est né de nous et que l'on devient son monde. Et il y a le tout premier regard qu'il pose sur nous. Baptisé « protoregard » par le Dr Delassus et son équipe du service de maternologie de l'hôpital Charcot (78). C'est un regard perdu, fort, appuyant. Il est d'une intensité inouïe. Peu importe alors que ce petit être soit fille ou garçon, c'est lui-même qui compte et qui nous bouleverse.