Grossesse : quels sont les aliments à limiter ?

Tout notre entourage nous a bien rabâché la liste des aliments qu'on ne pourra plus consommer une fois enceinte et on la connaît par cœur : fromages au lait cru, viandes crues ou séchées, poissons et crustacés pas ou peu cuits, alcool ou encore œufs crus sont temporairement sortis de notre alimentation.

Grossesse : quels aliments peut-on consommer mais en quantités limitées ?

On est en revanche un peu plus perdue quand il est question de savoir dans quelles quantités certains aliments peuvent être consommés sans risque pour le fœtus. Le café et le thé, mais aussi le soja et plusieurs espèces de poissons, peuvent ainsi être consommés tout au long de la grossesse... mais avec modération.

Découvrez dans ce diaporama les principaux aliments dont il est conseillé de limiter la consommation quand on est enceinte.

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Le café
Il est déconseillé de consommer plus de 3 tasses de café par jour en période de grossesse car il est possible qu’au-delà, le fœtus ou le nouveau-né ait une accélération des battements cardiaques (tachycardie et aphasie cardiaque réversibles) ou qu’il soit agité.
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Le thé
Pour les mêmes raisons que pour le café, le thé et aussi à limiter à 3 tasses par jour. En effet, la théine relève de la même molécule que la caféine, même si elle est assimilée plus lentement par l’organisme. Dans la même logique, toutes les autres boissons à base de caféine (le coca notamment) sont à limiter.De plus, si le thé est pris autour des repas, les tanins qu’il contient diminuent l’absorption du fer. Ce n'est pas idéal en période de grossesse, où les besoins en fer sont importants. Mieux vaut donc se limiter à 3 tasses de thé par jour et, si possible, les espacer des repas.
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Certaines espèces de poissons
Il est conseillé de limiter à 150 g par semaine la consommation de poissons carnivores, susceptibles d'être fortement contaminés au méthyl-mercure. Ce polluant de la famille des métaux lourds peut en effet entraîner des problèmes neurologiques chez le futur bébé.Voici la liste des espèces les plus concernées : lotte, loup de l'Atlantique, bonite, anguille et civelle, empereur, hoplostète orange ou hoplostète de Méditerranée, grenadier , flétan de l'Atlantique, cardine, mulet, brochet, palomète, capelan de Méditerranée, pailona commun, raies, grande sébaste, voilier de l'Atlantique, sabre argent et sabre noir , dorade, pageot, escolier noir ou stromaté, rouvet, escolier serpent, esturgeon et thon.
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Les édulcorants de synthèse
Il est plus prudent de limiter les édulcorants de synthèse tout au long de notre grossesse, notamment l’aspartame et l’acésulfame-K. Ils ne présentent aucun intérêt nutritionnel et, même si à ce jour, les preuves scientifiques manquent afin de démontrer la dangerosité des édulcorants pendant la grossesse, mieux vaut limiter leur consommation, par principe de précaution.
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Les produits à base de soja
Si on est enceinte, on limite les aliments à base de soja (lait de soja, tofu, desserts au soja) à un par jour. Leur richesse en phyto-œstrogènes pourrait effectivement avoir des conséquences néfastes sur la maturation sexuelle du bébé.
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Le foie gras
Eh oui, le foie gras est presque le seul aliment traditionnel des fêtes de fin d’années qu’une femme enceinte peut consommer quasiment sans crainte ! Quelques précautions s’imposent pour autant. On proscrit ainsi le foie gras fait maison, type terrine de foie gras, ceux vendus à la coupe chez le traiteur ou encore les mi-cuits, qui peuvent être porteurs de la listeria, une bactérie dangereuse pour le fœtus. On opte pour un foie gras pré-emballé dont la traçabilité est plus sûre.
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Les produits anti-cholestérol enrichis en phytostérols
Les aliments anti-cholestérol enrichis en phytostérols (margarines, yaourts, boissons lactées, etc.) sont réservés aux personnes qui ont « trop de cholestérol ». Mais, même si c’est votre cas, il est déconseillé d’en consommer enceinte car les risques éventuels pour vous et pour votre enfant ne sont actuellement pas connus. Les phytostérols sont régulièrement accusés de diminuer l’absorption de la vitamine A, essentielle à la croissance du fœtus. Dans le doute, mieux vaut éviter - ou du moins - limiter leur consommation, afin de ne faire courir aucun risque à notre bébé !N'hésitez pas à changer à ce sujet avec votre médecin traitant, votre gynécologue ou votre sage-femme.