Accoucher dans une maternité

Publié le par Estelle Hersaint

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Quand on attend un bébé, vient rapidement le moment de choisir quel type d’accouchement on désire. Et même si nous avons 9 mois pour y réfléchir, ce choix aura une influence tout au long de notre grossesse. Accoucher en maternité est bien sûr l’option majoritaire, mais on peut aussi accoucher en maison de naissance ou à la maison.

Pour la plupart des futures mamans, le choix est fait : c’est à la maternité que ça se passe ! Et bien la choisir est important pour se sentir à l'aise et en confiance le jour de l'accouchement.

Qu’est-ce qu’une maternité ? Est-ce différent de l'hôpital ?

En France, une maternité est un établissement ou un service hospitalier dont le personnel soignant (sage-femme, gynécologue obstétricien, pédiatre, puéricultrice etc.) assure le suivi de grossesse, de la première échographie jusqu’à l’accouchement, voire les premières semaines de vie de notre bébé.

Les maternités peuvent être privées ou publiques mais aussi IHAB, à savoir « Initiative Hôpital Ami des Bébés », un label garantissant un accompagnement optimal. En parallèle, il existe aussi l’accouchement en plateau technique : une salle que notre sage-femme peut louer dans un hôpital afin de nous accompagner pleinement et permettre un accouchement le plus physiologique possible.

Une prise en charge différente selon les niveaux de maternité

Il existe plusieurs types de maternité, en fonction de la prise en charge des nouveau-nés et des soins pédiatriques prodigués.

  • Les établissements de niveau 1 : ce sont les plus courants. Ils accueillent les futures mamans dont la grossesse se passe bien et dont l’accouchement ne présente théoriquement aucun risque. A savoir : si bébé arrive un peu trop tôt, un transfert vers un autre niveau est possible.
  • Les établissements de niveau 2 : ils possèdent un service de néonatologie ou de soins intensifs en néonatal. Ils peuvent accueillir des nouveau-nés prématurés à partir de 30/29 SA, soit ceux qui n’ont pas besoin d’une prise en charge trop importante.
  • Les établissements de niveau 3 : ils sont spécialisés dans le suivi des grossesses les plus à risque et disposent d’un service de réanimation néonatale. Ils peuvent accueillir des mamans dès 24 SA.

Comment et quand s’inscrire à la maternité ? Combien de temps avant son accouchement ?

Une fois enceinte, il n’est pas obligatoire de s’inscrire dans une maternité. Et, même si c’est plus rassurant, il n’est pas non plus obligatoire de la choisir en fonction de la localisation de votre maison puisque les maternités comme les hôpitaux ne sont pas sectorisés.

Toutefois, si on souhaite accoucher dans une maternité en particulier, il est vivement conseillé de prendre rendez-vous dès le début d’une grossesse. C’est plus confortable et moins stressant pour nous, comme pour le personnel médical. Pour cela, il suffit d’appeler la maternité souhaitée, en fonction de notre projet de naissance.

Il peut toutefois arriver qu’il n’y ait plus de place disponible. En effet, face au manque d’effectifs, les maternités ne cessent de fermer en France. En 2021, on comptait 456 maternités contre 497 maternités en 2016, selon les résultats de l’Enquête nationale périnatale réalisée par l’Inserm en collaboration avec Santé publique France (2021).

Si la maternité souhaitée affiche complet, notre demande sera notée sur une liste d’attente. Mais face aux nombreuses demandes, il est néanmoins rare que l’établissement nous recontacte. Mieux vaut donc appeler d’autres structures, jusqu’à trouver un autre établissement !

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Combien coûte un accouchement dans une maternité ? Quels sont les frais à prévoir ?

Accoucher dans un hôpital public ou une clinique privée ne coûte pas le même prix. A l'hôpital ou dans une maternité publique, tous les actes médicaux ainsi que l'accouchement sont pris en charge à 100 % par l'Assurance maladie. Toutefois, des dépassements d'honoraires sont possibles selon notre projet de naissance. 

Certains cours de préparations à la naissance ou les frais liés au confort des parents (comme la télévision, la chambre individuelle...) restent à notre charge. 

Quand partir à la maternité ? Quand entre-t-on en salle d'accouchement ? Comment se passe ensuite notre séjour ? 

Si tout va bien, notre accouchement devrait avoir lieu autour de 38 SA (semaine d’aménorrhée).

Premier signe annonciateur d’un accouchement : des contractions de plus en plus rapprochées, toutes les 5 à 10 minutes en moyenne. Viennent ensuite la perte des eaux et celle du bouchon muqueux, qui, contrairement à des pertes vaginales classiques, est un amas de glaires épaisses, transparentes et gluantes. De légers saignements peuvent aussi apparaître, ce qui est tout à fait normal à ce stade de la grossesse.

Dès que nous constatons ces premiers signes, c’est le moment de partir à la maternité avec notre petite valise de maternité et le trousseau de naissance.

Une fois arrivée à l’hôpital, il est possible qu’on nous installe en chambre (individuelle ou collective), le temps que le col soit suffisamment dilaté, ou directement en salle de travail, si l’accouchement est imminent.

Toute une équipe de sages-femmes et ainsi qu’un médecin nous aideront à accueillir bébé. Cela peut être très rapide (quelques minutes) comme beaucoup plus long.

Une fois notre bébé dans nos bras et les premiers soins effectués, sur lui comme sur nous, c’est le moment de revenir dans notre chambre. Ensuite, la durée du séjour à la maternité dépendra de l’accouchement : certains peuvent avoir été difficiles, avec une césarienne, ou exiger des soins nécessitant un séjour plus long à l’hôpital. En parallèle, les puéricultrices et sages-femmes nous guideront afin de nous aider à prendre soin de notre nouveau-né.

Comment se passent les visites à la maternité ?

Souvent, quelques jours après la naissance de bébé, les visites se multiplient. Famille et amis veulent faire la connaissance du nouveau-né, et prendre de nombreuses photos !

Libre à vous d’accepter ou non ces visites. Ne vous forcez pas : l’arrivée d’un bébé peut être un moment où vous souhaitez vous concentrer uniquement sur lui et sur vous. D’autant qu’il faut prendre le temps de récupérer de l’accouchement !

Donc écoutez-vous et ne culpabilisez pas si vous souhaitez être tranquille. C’est parfaitement compréhensible. L’essentiel, c’est de faire comme bon vous semble… et de vous reposer.