Accouchement : comment rester zen ?

Publié par Marilyne Clarac  |  Mis à jour le par

Peur de souffrir, peur des complications ? L'accouchement est un moment unique. A chaque fois, c'est l'inconnu. L'essentiel pour ne pas perdre les pédales.

10 conseils pour un accouchement sans stress

On se familiarise avec les contractions, pour rester zen le jour J

Semblables aux douleurs de règles en beaucoup plus fortes, les contractions sont douloureuses. Elles durent environ une ou deux minutes et ne sont pas toutes de la même intensité, ce qui nous laisse un peu de répit. L'essentiel : on ne se crispe pas, on laisse faire le travail.

Le jour de l'accouchement, on trouve le bon allié…

La plupart du temps, c'est le papa qui assistera à l'accouchement avec nous, et lui aussi aura participé aux cours de préparation. Il pourra respirer avec nous, nous aider à garder notre sang-froid et nous prêter une épaule solide dès qu'on aura besoin de nous agripper. Parfois, c'est plutôt une amie ou une sœur... ce qui compte c'est que cette personne soit là, à votre écoute.

Pour rester zen, on se fait masser

Grâce à la préparation « Bonapace », notre homme a pu apprendre à  masser nos différentes zones douloureuses pendant les contractions. Ce qui bloque en partie la transmission du message de douleur au cerveau. Cette méthode permet de réduire le stress vécu par le couple en favorisant la participation du père au cours de l'accouchement. Alors on en profite !

A fond la méthode Coué !

On a toutes tendance à appréhender la douleur de l'accouchement. Normal avec tout ce qu'on a entendu... mais on peut aussi voir les choses autrement. On part à la maternité vivre une expérience hors du commun : la naissance de notre enfant. Alors on positive. D'autant que 90 % des accouchements se déroulent bien, qu'il y a peu de césariennes, et que tous les examens réalisés au préalable ont permis de confirmer que bébé est en très bonne santé.

Le jour de l'accouchement, on pense à notre bébé

Cela fait des années qu'on en rêvait… et neuf mois qu'on l'attend !... Dans quelques minutes, voire quelques heures, on donnera la vie à notre enfant. Von pourra le prendre dans nos bras, le dorloter. Ces petits moments de tendresse nous feront tout oublier.

On écoute de la musique

C'est possible dans beaucoup de maternités. On se renseigne au préalable et avant le jour J, on prépare notre playlist. On préfère les musiques douces, type soul ou jazz, ça nous permettra de nous détendre et de ne pas faire de fixette sur les moments difficiles. On sera dans notre univers, c'est rassurant et important. Lorsqu'on  est déendue, l'ouverture du col de l'utérus se fait plus rapidement.

Chantez maintenant

Saviez-vous que le fait de chanter est un vrai analgésique naturel pendant l'accouchement ? La production de sons graves par notre corps augmente la production de bêta-endorphines, ce qui apaise la douleur au cours du travail. De plus, en chantant, on a tendance à bouger le bassin et à adopter des positions verticales, ce qui agit sur la dilatation du col. On peut aussi " vibrer" des sons graves, comme dans la technique "Naître enchantés".

On fait confiance à l'équipe médicale

Normalement, on les connaît déjà tous, pour les avoir rencontrés avant le jour J. La sage-femme, le gynécologue, l'anesthésiste seront là pour nous aider, nous guider. La sage-femme est la plus présente parce que, quelle que soit la structure, c'est elle qui est de garde et nous accueille. On n'hésite pas à la questionner sur ce qui nous fait peur, nous angoisse, elle saura nous rassurer. Le pédiatre et l'anesthésiste sont, eux, prêts à intervenir en cas de complication, donc on reste zen.

Péridurale ou pas ?

Plus de 60 % des femmes la demandent et pour cause : c'est le moyen plus efficace pour endormir les douleurs. Pour certaines mamans, c'est une bonne façon de garder le calme nécessaire à la naissance du bébé. Surtout que désormais les péridurales sont « allégées » et permettent de préserver des sensations, notamment lors de la poussée.

On respire à fond !

Vous vous souvenez des conseils de la sage-femme lors de la préparation à l'accouchement ? C'est le moment de les appliquer. Normalement, on a appris les différentes techniques de respiration correspondant à une phase précise de l'accouchement. Durant la phase de travail ou de dilatation du col, la respiration sera abdominale, lente. Juste avant la naissance, on continue sur le même rythme. Cela nous permettra de freiner notre envie de pousser alors que le moment n'est pas encore venu. Pour l'expulsion, on effectue une inspiration rapide, puis une expiration lente et forcée.

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