Comment faire pour tomber enceinte rapidement ?

Publié par Barbara Benattasse  |  Mis à jour le par Barbara Benattasse

Trois mois, six mois, un an ? Faire un bébé prend du temps. Mais, si on a des bases sur le sujet, on peut tenter de gagner du temps… Voici quelques conseils pour booster votre fertilité et mettre toutes les chances de votre côté !

Une grossesse peut arriver en quelques mois ou en quelques années. Pour optimiser nos chances de concevoir, tentons de comprendre comment fonctionnent notre corps, notre période de fertilité, et nos cycles menstruels (règles) !

Faire un enfant : comment augmenter ses chances de tomber enceinte ?

Sexe : trouver le bon rythme pour concevoir un bébé

Une sexualité régulière : ça paraît évident, mais pour faire un bébé, il faut faire l’amour… régulièrement ! Autour de la période d’ovulation, c’est-à-dire entre le 10e et le 20e jour du cycle selon les femmes, l’idéal serait d’avoir des rapports sexuels tous les deux jours. Plus on fait l’amour, plus on a de chances de tomber enceinte. Paradoxalement, cette évidence est parfois difficile à appliquer. Fatigue, stress, angoisse, déception… le quotidien est truffé d’ennemis de la libido. Il n’est d’ailleurs pas rare qu’une baisse du désir ou qu’un trouble de l’érection soit à l’origine d’une difficulté à concevoir un bébé.

Alors, accordons-nous vraiment du temps, pour nous deux.

Avoir un enfant rapidement : quels sont la meilleure période et le meilleur moment de la journée pour tomber enceinte ?

Tomber enceinte facilement : découvrir sa période fertile

La fenêtre de fécondité n’est pas si grande. La période de fertilité dure environ 3 jours. Mais c’est une moyenne. Car il faut distinguer la durée de vie de l’ovocyte, soit 12 à 24h à peine au moment de l’ovulation, et celle des spermatozoïdes, qui peuvent, eux, résider au chaud dans l’utérus un peu moins d’une semaine (3 à 5 jours). Autrement dit, les jours qui précèdent et celui de l’ovulation sont les « bons ».

La fameuse ovulation, c’est le moment où l’ovaire relâche un ovocyte. Cette libération a lieu 14 jours avant la fin du cycle menstruel, qui dure lui-même en moyenne 28 jours, mais parfois plus et parfois moins. Aussi, à moins de disposer d’une machine à remonter le temps, ce jour J est très difficile à déterminer, puisqu’il faut compter à l’envers. Les tests d’ovulation permettent de déterminer avec davantage de précision le moment où l’ovulation va avoir lieu. Ces tests mesurent le pic d’une hormone clé, la LH (hormone lutéinisante). Pour avoir le plus de chance d’être enceinte il faut donc faire l’amour le jour du pic, ainsi que le lendemain.

Grossesse : comment repérer ma phase d’ovulation ?

Parmi les méthodes qui aident à repérer notre phase d’ovulation, c’est-à-dire le moment où l’ovaire libère un ovocyte, on peut opter pour la courbe de température. Elle consiste à prendre sa température chaque matin, à jeun, à la même heure et avec le même thermomètre. Quand la température augmente de 4/10e de degré, l’ovulation a lieu.

Avoir un bébé : vitamine, acide folique… J’adopte une alimentation équilibrée

Vitamines A, B6, B12, C et E, acides gras essentiels, zinc, sélénium, manganèse et fer sont indispensables à la fertilité féminine, comme masculine. Les vitamines B sont connues notamment pour favoriser l’ovulation. L’acide folique (B9), présent naturellement dans les œufs ou les épinards, est particulièrement recommandé aux futures mamans et à leur bébé, pour prévenir une anémie et éviter des malformations du tube neural du fœtus.

Neuf mois avant de mettre en route l’arrivée de son petit Gustave, Sarah, 29 ans, adepte de yoga et sensibilisée à un mode de vie sain, a stoppé l’alcool et adopté une alimentation riche en fruits, fruits secs et légumes. « Je savais qu’une grossesse, ça allait demander de l’énergie. Mes réserves allaient être sollicitées, donc autant qu’elles soient les plus qualitatives possibles ». Une démarche encouragée par les spécialistes qui conseillent de faire attention à ce que l’on mange quelque temps avant de concevoir un bébé.

Être enceinte : une bonne hygiène de vie pour augmenter ses chances de grossesse

Il est bon, aussi, de surveiller son poids. L’obésité nuit à la fertilité, tout comme les régimes qui peuvent perturber le cycle menstruel et interagissent avec les hormones. De même que le stress, les pratiques sportives intensives, les voyages ou encore les désordres hormonaux, sont parfois des obstacles à la procréation.

Le tabagisme réduit la concentration d’hormones féminines (œstrogène et progestérone) dans le sang. Mieux vaut donc arrêter sa consommation de tabac, au moins 3 mois avant de mettre en route notre bébé.

Idem pour le futur papa : la qualité et la vitalité des spermatozoïdes se trouvent diminuées par le tabac et l’alcool. Chez la femme, l’alcool perturberait la production de progestérone par l’ovule. L’implantation de l’œuf fécondé peut être plus difficile, et les fausses couches plus fréquentes.

D’autres facteurs environnementaux peuvent avoir un impact sur la fertilité comme les pesticides (que l’on retrouve dans son alimentation), les métaux lourds (que l’on retrouve dans l’air, l’eau ou encore dans son alimentation), les ondes (des appareils électroniques), le sport intensif…

Par ailleurs, si on est sous traitement, on s’assure auprès de notre médecin que nos médicaments sont compatibles avec une grossesse.

Homéopathie, sophrologie... Qu'est-ce qui peut aider à tomber enceinte ?

Et surtout tomber enceinte ne doit pas devenir une obsession. On dédramatise et on se relaxe, même si c’est souvent plus facile à dire qu’à faire ! Ceci est aussi valable pour le futur papa ! Si on se sent surmenée, pourquoi ne pas essayer le yoga ou la gym douce ? L’homéopathie, l’acupuncture ou encore la sophrologie peuvent aussi nous aider. Et on continue à faire de l’exercice régulièrement (natation, marche…) pour nous aérer l’esprit et rester en forme !

Faire un bébé : et du côté de l’homme ?

Les pantalons et les slips serrés sont responsables d’une augmentation de la température scrotale (des bourses renfermant les testicules). Or la chaleur diminue la production et la qualité du sperme. On a ainsi remarqué que les cyclistes qui pratiquent le VTT à haute dose ont des bourses en moins bon état que les non-cyclistes, et le taux de spermatozoïdes est plus faible. Il est donc plus raisonnable de pratiquer un autre sport ou au minimum de s’équiper confortablement avec des vêtements adaptés et rembourré au niveau de l’entrejambe !

Oui
il y a 22 jours
Cela pourrait être bien mais, je pense que plus que la parentalité c'est la vie de tous les jours. Apprendre à faire une machine, le ménage, etc. C'ét...
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Photo de profil de Clemence T
36 points
Non
il y a 19 jours
Que l on cesse de rajouter ou creer des cours bidons et que l on donne les moyens aux enseignants d apprendre le français, les mathématiques, l histoi...
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