Le benjamin ou le « bébé de la famille »

Publié par La rédaction  |  Mis à jour le par

Être le benjamin d'une fratrie n'est pas toujours évident. Se retrouver en dernière position dans la famille, peut constituer une situation inconfortable. On vous dit tout.

Il en a de la chance le benjamin ! Les aînés ont rôdé le terrain et l’éducation des parents – moins patients que pour les premiers - s’est souvent relâchée. Mais si ces derniers sont plus tolérants, ils peuvent être aussi plus difficiles à impressionner. Le petit dernier ne reçoit alors certainement pas toute la reconnaissance escomptée pour son premier dessin ou ses premières bonnes notes à l’école…

En outre un peu flemmard, il prend l’habitude de suivre le mouvement et prend donc peu de décisions juge Michael Grose. A sa décharge, il n’est pas très encouragé à se prendre en main, de peur d’être taquiné voire rabaissé par ses frères et sœurs… Il finit quand même à y trouver son compte en jouant l’art d’esquiver les responsabilités, comme mettre le couvert.
Une persévérance à toute épreuve

Quand il veut quelque chose, il l’obtient. Par quels moyens ? Ses talents de « charmeur » et de « manipulateur » affirme Michael Grose. Il suffit d’une pincée d’air malicieux, une autre de vulnérabilité, le tout, en feignant l’incompétence. Résultat, un adulte ou un aîné vole à son secours !

On lui reproche d’être irresponsable, mais pourtant ses parents comme ses frères et sœurs ont parfois du mal à voir - ou faire ! - grandir le petit bout de chou …et sont donc fautifs. « Je demandais à Jeanne d’aider, bien moins qu’à ses trois sœurs à son âge. C’est seulement aujourd’hui, alors qu’elle a 15 ans, que je me rends compte qu’elle a du mal à se prendre en charge. » raconte Florence, maman de trois filles, dont Jeanne, la « petite dernière ».

Alors « Destiné à rester petit, c’est au petit dernier de prouver le contraire. Ce qui est souvent un moteur pour sa vie » constate Françoise Peille.

Sujets associés