L’enfant du milieu ou « l’enfant sandwich »

Publié par La rédaction de PARENTS  |  Mis à jour le par Antoine Blanchet

Etre le cadet d'une fratrie n'est pas toujours évident. Entre l'aîné et le benjamin, l'enfant du milieu (ou enfant sandwich) vit une situation inconfortable. On vous dit tout.

Nom : comment appelle-t-on le frère ou la soeur du milieu dans une fratrie ? Benjamin ou cadet ?

Dans une fratrie c'est tout simple. Le premier enfant de la fratrie est l'aîné. Ensuite, c'est le frère ou la soeur cadet (appelé aussi puiné). Le benjamin désigne le petit dernier d'une fratrie. Ainsi, dans une fratrie de trois enfants, l'ainé sera la premier, le cadet sera le second et le troisième enfant sera le benjamin. On peut toutefois noter que le cadet peut aussi désigner le dernier enfant de la famille.

Etre l'enfant du milieu dans la fratrie : une source de complexes et de difficultés ?

 

« Il a grandi sans problème, presque sans qu’on s’en rende compte » raconte Emmanuelle (maman de trois enfants), en parlant de Fred, le cadet de trois frères. Cela explique des études américaines, selon lesquelles, le puîné est celui à qui on accorde le moins de temps et d’attention. « On dit souvent que c’est la place la plus difficile » estime même Françoise Peille. La place de l'enfant du milieu de la fratrie peut lui faire développer son autonomie. Très tôt, l’enfant peut alors prendre l’habitude de demander peu d’aide en cas de besoin, et devient de ce fait plus indépendant. Il apprend alors à se débrouiller : « il ne peut pas toujours compter sur son aîné ou demander de l’aide à ses parents, davantage disponibles pour le dernier. Il se tourne donc vers ses camarades », constate Michael Grose.

Cadet de la famille entre l'aîné et le benjamin : pourquoi avoir le statut d'enfant sandwich est une « injustice » bénéfique !

« Tiraillé entre les plus grands et les plus petits, en général, l’enfant du milieu se plaint d’une situation inconfortable. Il ignore qu’elle lui permettra par la suite de devenir un adulte conciliant, ouvert aux compromis ! » explique Françoise Peille. Mais attention, car il peut aussi se fermer comme une huître pour éviter les conflits et conserver une sérénité qui lui est chère…

S’il l’enfant du milieu aime « la justice », c’est parce qu’il trouve, dès son plus jeune âge, que la vie est injuste envers lui : l’aîné a plus de privilèges et le dernier est plus gâté. Il adopte rapidement la résilience, se plaint peu, mais se braque très vite au point de se montrer parfois très têtu… S’il est sociable, c’est grâce à son aptitude d’adaptation, que ce soit aux différentes personnalités ou aux écarts d’âges de ses frères et sœurs qui l’entourent.

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