Environnement : un lexique pour les enfants

Les produits « bio », pour biologiques, sont 100 % naturels et ne contiennent aucun élément chimique de synthèse. Leur gamme est de plus en plus large : fruits, légumes, céréales, viande, œufs, petits pots pour bébé… mais également des cosmétiques et certains textiles, comme le coton ou le lin. Les aliments bio sont facilement reconnaissables grâce à leur logo blanc et vert, AB, pour agriculture biologique, c’est-à-dire issus de semences sans OGM et cultivés sans pesticides, ni engrais de synthèse.

Une fois consommés, les produits biodégradables se décomposent naturellement dans l’environnement grâce à une simplification progressive de leur structure chimique sous l’effet des bactéries. Mais l’écosystème ne les absorbe pas tous à la même vitesse. Une feuille morte est ainsi complètement digérée par le milieu biologique en quelques semaines, alors que le même processus nécessite environ 400 ans pour une bouteille en plastique.

Composé des mots « biologie » et « diversité », la biodiversité désigne les interactions et interdépendances entre les différentes espèces vivantes. Par exemple, les abeilles butinent dans les champs de fleurs, ce qui assure la reproduction des espèces végétales grâce à la pollinisation, mais leur permet aussi de produire le miel que nous consommons. Cependant, depuis plusieurs décennies, la biodiversité est menacée par la disparition de certaines espèces, du fait notamment de la destruction de leurs milieux par l’activité humaine (déforestation,pollution, etc.).

Le développement durable est un mode de développement économique censé répondre aux besoins de la société d’aujourd’hui sans compromettre la capacité des générations futures à répondre à leurs propres besoins. Il s’appuie ainsi sur le respect de l’environnement, du renouvellement des ressources et de leur exploitation de manière raisonnable, afin de préserver les matières premières de notre planète.

Le domaine de l’écologie regroupe un grand nombre de disciplines : la géologie, la physique, la géographie, la biochimie, la génétique, etc. C’est une science qui étudie les relations entre les êtres vivants (plantes et animaux), ainsi que l’évolution de ces relations selon les modifications subies par leur environnement.

Les économies d’énergie sont obtenues en limitant la production et la consommation d’énergie, dont les principaux facteurs sont le chauffage, la production d’eau chaude et les besoins en électricité. Une diminution nécessaire pour des raisons économiques, mais aussi environnementales. Les énergies non renouvelables, produites à partir de pétrole, de gaz ou de charbon, dégagent en effet du CO2, nocif pour la planète, et leurs réserves s’épuisent.

Un écosystème désigne un ensemble d’êtres vivants et d’éléments non-vivants qui constituent un milieu naturel et développent un réseau d’interdépendances permettant la vie. C’est une unité de base en écologie. On parle par exemple d’écosystème aquatique ou montagnard.

Notre environnement est constitué de l’ensemble des éléments naturels et artificiels qui nous entourent. Un milieu qui inclut l’air, l’eau, le sol, les ressources naturelles, la faune, la flore les êtres vivants, etc., ainsi que leurs interactions.

Les gaz à effet de serre sont des gaz présents dans l’atmosphère qui permettent d’absorber les rayons infrarouges émis, grâce à la réverbération des rayons du soleil, par la surface terrestre. C’est un phénomène naturel et bénéfique car il a rendu possible la vie sur Terre en la réchauffant. Cependant, les activités humaines ont entraîné une augmentation considérable de la concentration de ces gaz dans l’atmosphère, ce qui est à l’origine de ce qu’on appelle leréchauffement climatique.

La pollution est l’introduction de substances ou de chaleur dans l’eau, l’air ou le sol, due à l’activité humaine et néfaste pour la santé, l’environnement ou le climat. Elle peut être locale (pollution atmosphérique causée par les voitures, les usines, les avions…) ou globale (augmentation de l’effet de serre).

Depuis le début du XXe siècle, la température moyenne de la surface de la Terre a augmenté de 0,6 °C. Ce réchauffement climatique est dû à certaines formes de pollution de l’air et entraîne des dommages importants comme la fonte des glaciers, l’élévation du niveau des mers, une réduction de la biodiversité ou encore l’extension des maladies tropicales.

Le recyclage consiste à traiter les déchets, industriels ou ménagers, afin de les réintroduire dans le cycle de production d’un produit. Par exemple, en fabriquant des bouteilles neuves à partir du verre de bouteilles usagées. Ce processus permet de réduire le volume des déchets et de préserver les ressources naturelles.

La couche d’ozone est la partie de l’atmosphère où la concentration en ozone (forme chimique particulière de l’oxygène) est la plus élevée. Elle nous protège du rayonnement solaire ultraviolet (UVB) et joue un rôle déterminant concernant la température terrestre. Au-dessus de l’Antarctique, son épaisseur diminue jusqu’à 60 % de septembre à novembre. C’est ce qu’on appelle le « trou de la couche d’ozone », conséquence de l’émission de gaz destructeurs, fabriqués par l’homme à des fins industrielles.