Education d'un petit garçon

Publié par Catherine Marchi, psychologue et coach  |  Mis à jour le par

Aider son garçon à s'épanouir

Les mamans sourient et parlent plus à leur petite fille. Résultat ? Les garçons parlent en général plus tard et moins bien que les filles. Ils vont mettre en acte leurs émotions. La fille pleure, le garçon se bat. Il faut dès le plus jeune âge l’encourager à parler de ses émotions, le sortir de son mutisme, mettre des mots sur ses actes.

Ne pas être trop critique envers son garçon

Il est hyper sensible aux critiques, surtout à celles qui concernent son comportement. Soulignez ses bêtises, sans en rajouter (évitez par exemple : « Ta petite sœur elle, ne ferait jamais ça ! Tu rends maman malheureuse »…).

Adopter une langue synthétique

Les petits garçons viennent-ils de Mars (et les filles de Vénus) ? Il faut leur parler avec des phrases directes, concrètes, logiques, sans se perdre dans les explications.

Développer la part féminine de votre garçon

Apprenez-lui à assortir les couleurs, à se coiffer, à prendre soin de lui… Ce qu’un père ne fera pas forcément. C’est très positif pour la suite, car votre garçon, devenu homme, sera capable de s’ouvrir à une certaine sensualité, sensorialité. Il ne faut pas avoir peur de le « féminiser », la masculinité se transmet, elle, par le parent du même sexe – le papa ou une figure paternelle.

Poser des limites à son enfant

C’est plus compliqué avec un petit garçon, moins proche de soi et plus « séduisant ». Mais c’est nécessaire.

Lire aussi le dossier « Les mères aussi ont de l’autorité ! »

Ne pas tout faire pour son garçon

N’allez pas lui boutonner son pantalon alors qu’il demande à le faire lui-même, poussez-le à s’habiller lui-même, à prendre sa douche lui-même, acceptez qu’il s’éloigne de vous. Ne renforcez pas le besoin qu’il a de vous.

Voir aussi la vidéo « Lui apprendre à s’habiller tout seul »

7/ Soyez un modèle « social ».

Mère nourricière, bien sûr, c’est bien. Mais aujourd’hui la maman peut être également un modèle identificatoire social, elle peut porter son fils dans ses ambitions. Il est de plus en plus fréquent d’entendre des garçons dire « Moi, je veux faire le métier de maman ! »

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