Des compléments alimentaires pour mon enfant ?

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Qu'est-ce que c'est ?

Les compléments alimentaires ont pour vocation de compléter l'alimentation par de faibles doses de substances actives afin d'améliorer le bien-être. Concrètement, leur formule ressemble souvent à celle de médicaments de phytothérapie, mais elle est moins dosée. Et ils sont vendus pour la plupart sans ordonnance dans différents circuits de distribution.

A quoi ça sert ?

Prendre en charge les bobos des petits. Les compléments alimentaires pour enfants ne peuvent en aucun cas se substituer à un vrai médicament. Ils sont formulés pour prendre en charge les très légers dysfonctionnements des enfants de plus de 36 mois qui ne sont pas du ressort du médecin : par exemple, un enfant qui dort mal (Unadix Sommeil qui associe des extraits de tilleul, verveine camomille, fleur d'oranger, le houblon et la passiflore 10,50 ¤ en pharmacie), qui semble agité ou qui a moins d'appétit que d'habitude (Unadix appétit à base de houblon gentiane, fenugrec, gingembre et spiruline 10,50 ¤ en pharmacie), mais que le pédiatre trouve bien portant car il n'a pas de fièvre, pas de fatigue profonde ou de douleur particulière. En fait, le complément alimentaire apporte alors une réponse appropriée à de petits déséquilibres psychologiques ou alimentaires, rien de plus.

Rassurer les mamans. Jusqu'à présent, les petits bobos étaient ignorés par le corps médical et par les pharmaciens, au grand désarroi des mamans. Les compléments alimentaires leur permettent de sortir de cette frustration. En donnant une cuillère de sirop à leur petit, elles ont le sentiment d'accomplir un acte efficace et dénué de risques. Certes, les compléments rassurent plus qu'ils ne soignent, mais si les mamans se sentent plus sereines, cela agit aussi de façon positive sur le dysfonctionnement de l'enfant.

Comment les utiliser ?

Jamais avant 3 ans. Les compléments alimentaires ne s'adressent pas aux nourrissons et on ne donne rien à un enfant de moins de 3 ans sans l'avis de son pédiatre. Pendant trois semaines maxi. S'il n'apporte aucun soulagement dans les quelques jours qui suivent la prise, on arrête immédiatement. Si le mal a empiré, on consulte le pédiatre au plus vite. Si la supplémentation donne de bons résultats, on peut poursuivre la cure pendant trois semaines maximum et la renouveler, au besoin, une fois par trimestre environ.

On vérifie la formule. Avant d'acheter, on décode les étiquettes, on traque les sucres ajoutés et inutiles, l'alcool dont on connaît les méfaits, et on s'assure que les formules ne renferment que des vitamines, des oligo-éléments et/ou des plantes douces connues de tous comme le tilleul ou la fleur d'oranger.

On choisit le bon circuit de distribution. Etant donné que les matières premières, les modes d'extraction et de fabrication, les concentrations et la conservation varient en fonction des marques et des circuits de distribution, on met toutes les chances de son côté question sécurité en achetant ces produits en pharmacie ou en parapharmacie.

Vos questions

Les Omega 3, c'est bon pour mes enfants ?
Les enfants ont besoin d'Omega 3 et rien n'empêche de leur donner des 'alicaments' pour enfants enrichis en acides gras essentiels. En revanche, il ne faut pas leur donner des compléments à base d'Omega 3 destinés aux adultes.

Les vitamines font-elles parties des compléments alimentaires ?
Là encore, la frontière avec le médicament est floue. Tout dépend de la dose. Il existe des médicaments et des compléments alimentaires à base de vitamines ou de cocktail de vitamines. Et l'huile de foie de morue ? On ne l'utilise plus à cause de son goût et de son odeur désagréable, mais c'est une excellente source alimentaire de vitamines A, D et omega 3.

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