7 conseils pour faire découvrir de nouvelles saveurs à nos enfants

Publié par Nadine Ker Armel  |  Mis à jour le par Estelle Hersaint

Contrairement à une idée reçue, le goût et le dégoût des aliments n'est pas inné. En fait, le plaisir alimentaire, cela s'apprend. Car bien souvent un enfant dit ne pas aimer un aliment sans même y avoir touché, parce qu'il ne lui plaît pas ou que le contexte n'est pas favorable. Voici quelques trucs pour lui donner envie de découvrir de nouveaux aliments.

Quand nos enfants sont à table, il n'est pas toujours facile de leur faire manger du poisson, du chou ou des épinards. Trop amer ou trop acide, le goût de certains aliments peut parfois être difficile à apprivoiser pour les petites papilles de nos enfants. Voici quelques conseils pour les apprivoiser. 

Varier les modes de cuisson et de préparation

Parfois, un enfant n'aime pas un légume parce que sa texture cuite ne lui plaît pas, alors qu'il peut très bien l'aimer cru. C'est souvent le cas de la tomate ou de l'endive, par exemple. Les œufs sont aussi mieux acceptés durs avec une béchamel que sur le plat, le poisson en gratin plutôt qu'au court-bouillon. De nombreux légumes sont aussi bien acceptés dans les purées ou les potages. Mais chaque enfant a ses préférences, et certaines sont un peu répétitives…

Faire participer son enfant

Il peut faire la vinaigrette, verser de la farine dans un plat ou écraser des œufs durs sur une salade de tomates ... Lui apprendre à cuisiner peut l'aider (en plus de le rendre toujours un peu plus autonome) à se familiariser avec les aliments et à comprendre leurs bienfaits. 

Stimuler le toucher et la vue de son enfant

Les enfants sont très tactiles. Laissez-les toucher certains aliments ou malaxer une pâte à tarte, par exemple. Jouez également sur les présentations et les couleurs car un enfant goûte d'abord avec ses yeux. Une assiette amusante et appétissante lui donnera nettement plus envie (comme pour nous ceci dit). Alors c'est le moment de faire preuve d'imagination en variant et en jouant avec les couleurs !

Par exemple : une salade d'orange avec des copeaux de chocolat, des haricots verts avec des haricots blancs et des dés de jambon. Essayez aussi les pommes de terre en galettes décorées de persil. Simple mais efficace !

Echanger en famille pendant le repas

Entre 3 et 7 ans, un enfant veut manger comme les adultes. Profitons de ce mimétisme pour qu'il comprenne que le repas est un moment de convivialité et de plaisir. Partagez les repas peut ainsi être l'occasion d'échanger ensemble, de profiter d'un moment en famille et de discuter (entre autre) de ce qui se passe dans son assiette. Par exemple : « C'est bon la crème fraîche dans les carottes ? C'est différent des carottes râpées ».

Multiplier les présentations

Plus un aliment sera connu et lié à une sensation agréable, plus votre enfant aura envie de le goûter. Le jeu peut être une solution pour y arriver. On peut aider notre enfant à verbaliser ce qu'il ressent en goûtant les aliments : « Ça pique, c'est amer, c'est sucré ? »

Et si vous recevez d'autres enfants, improvisez des « jeux découverte ». Chacun présente, par exemple, le fruit qu'il préfère et doit donner envie aux autres d'y goûter.

Mélanger légumes et féculents

Les enfants ont une nette préférence pour les aliments rassasiants et sucrés. Ils sont donc bien souvent des fans des féculents comme les pâtes ! Pour l'aider à manger des légumes, mélangez les deux : par exemple, des pâtes avec des petits pois et tomates cerise, un gratin de pommes de terre et de courgettes ...

Ne pas obliger son enfant à finir son assiette

S'il a goûté, c'est déjà bien. Avoir pris une bouchée ou deux permet d'accepter peu à peu un aliment. Inutile d'insister pour qu'il finisse son assiette, c'est contre productif et source de conflits qui à terme, peuvent le dégoûter de certains aliments. 

Oui
il y a 2 mois
Les écrans sont une addiction comme les autres. En abuser c'est consentir à droguer son enfant en le rendant dépendant de la communication virtuelle, ...
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Non
il y a 6 jours
Oui et non. 1. ​Oui ​pour la télévision , 2. ​non pour l'internet. 1. ​Nous avons renoncé à la télévision depuis 2010 ! ​2. ​Pour ​int...
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