Belle-mère, belle-fille : bien s'entendre

Publié par La rédaction  |  Mis à jour le par

Entre une belle-mère et une belle-fille, ça passe ou ça casse. La communication peut parfois être difficile mais il faut instaurer des règles et se respecter mutuellement... Pour le bonheur de tout le monde.

Belle-mère et belle-fille : une communication difficile

Entre vous, il y a forcément de l'incompréhension, c'est une question de génération. De son temps, on laissait pleurer les bébés, on les couchait sur le ventre, on les nourrissait à heures fixes. Autres temps, autres pratiques... Ne vous engagez pas dans la polémique, faites intervenir l'avis d'un spécialiste. Dites-lui : « Mon pédiatre m'a conseillé de... ». Les traditions et coutumes familiales peuvent aussi vous opposer : Madame Durand affirme qu'aucun des petit Durand n'a jamais eu besoin d'une tétine... Prenez-le avec humour : votre petit Durand à vous tente de nouvelles expériences, c'est un pionnier !

Entre vous, surtout, il y a un homme, son fils, qui ne vit plus avec elle mais avec vous. Même si elle n'est pas du genre mère poule castratrice, il subsiste en elle un fond de jalousie. Ainsi, c'est plus fort qu'elle, elle est déçue : elle vous aurait préférée plus à son goût, elle aurait voulu, pour son fils, la perfection.

De votre côté. Vous vous demandez comment l'amour de votre vie peut être si indulgent avec elle, ne pas voir ses défauts, ses bassesses, et lui « passer » tant de choses, tandis qu'avec vous, il peut se révéler beaucoup plus intransigeant.

Pourtant, vous êtes deux femmes, deux mères, cette complicité peut vous rapprocher. Si la communication ne passe pas, essayez de la rencontrer seule pour un déjeuner où vous pourrez parler entre femmes et vous découvrir, peut-être, des points communs.

Instaurez des règles de respect mutuel

Mettez au point des règles avec votre conjoint. Il serait dommage que belle-maman devienne un sujet de dispute entre vous. Rappelez-vous qu'elle est sa mère. Parlez-en avant qu'une crise ne survienne.

Ne vous laissez pas envahir. Faites respecter votre intimité familiale : n'acceptez pas qu'elle débarque à l'improviste ni qu'elle s'invite à dîner, et surtout pas via le portable de son fils. De votre côté, acceptez un dîner chez elle de temps en temps (pas forcément tous les dimanches !) et quand vous y êtes, soyez coopérative. Montrez-lui qu'elle est le chef chez elle et complimentez-la.

En revanche, n'acceptez pas qu'elle critique votre façon de faire devant les enfants. Il faut que ça soit bien clair : si elle a quelque chose à dire, ce ne doit être en aucun cas en leur présence.

Accordez lui sa place de mamie

Elle est la grand-mère de votre enfant, elle représente ses racines, il est important de garder de bons rapports avec elle. C'est bien pratique de pouvoir compter sur son aide de temps en temps, pensez-y, cela vous aidera à supporter ses petits défauts.

Confiez-lui votre bébé de temps en temps. Si elle doit le garder, indiquez-lui ses habitudes, mais ne lui donnez pas une foule de recommandations, faites-lui confiance. Ne la supervisez pas. Elle peut faire différemment de vous sans que ça traumatise votre enfant.

Ecoutez ses conseils, même si vous les jugez d'un autre âge, ou pas du tout adaptés : vous n'êtes pas obligée de les suivre. Ne la disqualifiez pas, elle vous en garderait une rancune tenace. Elle veut bien faire et, peut-être, certaines de ses idées seront-elles les bienvenues.