Les droits des enfants
Le droit d’être aimé
Il est bon, parfois, de rappeler les évidences. Etre aimés, être protégés et accompagnés, c’est un droit pour les enfants et un devoir pour les parents. Dès sa naissance, Bébé a aussi droit à un nom et à une nationalité. Et puis, il est hors de question de pratiquer une quelconque discrimination entre les enfants eux-mêmes, que ce soit entre les filles et les garçons, ou entre les enfants dits « normaux » et les enfants handicapés.
La Convention internationale des droits de l’enfant veut également préserver le lien familial. Sauf décision de justice dans l’intérêt du petit, elle prévoit de ne pas séparer les enfants de leurs parents. Les Etats signataires de la Convention s’emploient aussi à faciliter le regroupement des parents et des enfants. Et, dans le cas où l’enfant n’a pas de famille, la loi prévoit une protection de remplacement, avec des procédures d’adoption réglementées.
Non à la maltraitance !
Lorsqu’un enfant est en danger, des mesures législatives, administratives, sociales et éducatives peuvent être engagées pour assurer sa sécurité.
La Convention internationale des droits de l’enfant protège petits et grands contre :
- les brutalités physiques (coups, blessures…) et mentales (insultes, humiliation, menaces, marginalisation…) ;
- la négligence (absence de soins, d’hygiène, de confort, d’éducation, mauvaise alimentation…) ;
- la violence ;
- l’abandon ;
- l’enlèvement ;
- l’exploitation et les violences sexuelles (viol, attouchements, prostitution) ;
- leur implication dans la production, le trafic et l’usage illicite de drogue ;
- le travail qui pourrait nuire à leur éducation, leur santé ou leur bien-être.
Vous n’êtes pas seuls face à la maltraitance ! Enfance et partage |