Isabelle Kessedjian : « Je suis un aimant à enfants »

Publié par La rédaction de PARENTS  |  Mis à jour le par

« Quand je serai grand… je serai pompier, je serai une princesse, je t’aimerai toujours ! »… ces messages sont devenus des incontournables dans la déco des chambres d’enfants. Rencontre avec la créatrice Isabelle Kessedjian qui sera l’ambassadrice DIY du salon « Créations et savoir-faire » du 18 au 22 novembre 2015 prochain à Paris…

Rencontre avec Isabelle Kessedjian, la créatrice des "Quand je serai grand" !

« Quand je serai grand… je serai pompier, je serai une princesse, je t’aimerai toujours ! »… ces messages sont devenus des incontournables dans la déco des chambres d’enfants. Rencontre avec la créatrice Isabelle Kessedjian qui sera l’ambassadrice DIY du salon « Créations et savoir-faire » du 18 au 22 novembre 2015 prochain à Paris…

« J’ai toujours dessiné »

La créatrice Isabelle Kessedjian, d’origine arménienne, nous reçoit dans son havre de paix, l’atelier Terre de Sienne, à Paris. Fille d’un ambassadeur voyageur, l’artiste nous raconte avec des étoiles pleins les yeux son passé aux quatre coins du monde, entre la France et le Mexique. « C’est à Mexico city que j’ai découvert les couleurs vives et chatoyantes. Les rouge, orange, jaune, bleu toute une palette s’est ouverte à moi. J’ai 12 ans. J’ai toujours dessiné et bricolé ». Adepte de la récup’ et du faire soi-même depuis sa tendre enfance, elle a grandi chez sa grand-mère, en province dans l’Aveyron. « On jouait dans le jardin avec mon frère, on construisait des cabanes, des jouets avec tout ce qui traînait, des bouteilles en plastique… ».

Les tableaux « Quand je serai grand »

« A la naissance de mon premier enfant, en 2000, j’ai commencé à faire des portraits de famille et à chaque fois, on me demandait de mettre le métier des parents ». De là sont nés les tableaux à succès que l’on connaît « Quand je serai grand(e) je serai maîtresse, journaliste, pirate… ». Elle voulait aussi répondre à ses enfants qui lui disaient très souvent « quand je serai grand... ». Ensuite, tout s’enchaîne. Isabelle Kessedjian rencontre son éditeur, Label’tour, qui diffuse ses créations sur le site lecoindescreateurs.com, avec qui elle tisse une forte relation professionnelle exclusive et amicale. « C’est comme ma deuxième famille, on s’appelle tout le temps ! ». Le succès est immédiat. Avant-gardiste, l’artiste s’empare d’un outil de partage digital qui lui ouvrira les portes d’une reconnaissance mondiale.  

Instagram et le DIY

Isabelle Kessedjian est une « geek vintage » des temps modernes. Habillée, par tous les temps, d’ un adorable imprimé vichy rouge et blanc, très années 60, elle est l’une des premières artistes à ouvrir un compte Instagram en 2010. Smartphone dans une main et pinceaux dans l’autre, la créatrice cumule pas moins de 2938 publications et 291 000 abonnés la suivent chaque jour. « J’ai des femmes au Koweït qui me commandent des choses. Il y a eu un article sur ma vie de femme, d’artiste et de mère là-bas, ça me fait rire ce succès, alors que je reste loin de la vie mondaine, je sors peu ». Elle reste humble quand on lui parle de la collection de poupées en crochet, énorme succès depuis ces dernières années. Dans ses livres, édités chez Mango pour Fleurus, Isabelle Kessedjian met tout son cœur. Les créations sont liées à son enfance. Sa passion du crochet, c’est sa grand-mère qui lui a transmise. Et surtout, le livre regorge de précieux tutos. Carton plein. Les livres (une dizaine) sont traduits dans plusieurs langues. Ses poupées et animaux au crochet sont adulés par les Asiatiques, les Américaines, le succès est international. 

« Je suis un aimant à enfants »

En cette rentrée, Isabelle Kessedjian est à nouveau sur le devant de la scène. Elle sera l’ambassadrice DIY aiguilles & tradition du prochain salon « Créations et savoir-faire », du 18 au 22 novembre 2015, à Paris. Pour l’occasion, elle aura l’honneur d’animer un atelier dessin, pendant 3 matinées et une nocturne, dans l’espace kids du salon, une première cette année. « Je suis un aimant à enfants. Je les attire, ils m’adorent. Dans mes cours de dessins, si un enfant pleure au début, dès que la maman est partie, je le prends sur mes genoux et on rit ! ». L’artiste a décidé de se laisser embarquer dans cette aventure tout d’abord par plaisir et amour des enfants. « Je vais en voir plein, ils vont venir dessiner des « Quand je serai grand », avec des crayons de couleurs. Je vais leur transmettre ma passion, ça va être super ! ». 

Reportage photos :

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