Chambre d’enfant : la tendance récup’

Publié par Christine Diego  |  Mis à jour le par

La tendance récup’ séduit de plus en plus. Et pour aménager une chambre d’enfant, l’idée est tentante. Donner une seconde vie à de vieux meubles, chinés, permet aussi de faire des économies. Explication avec Isabelle Ferrière, spécialiste de la récup’ et créatrice du site dujolidansmonlogis.fr. Sa philosophie : raconter une nouvelle histoire avec chaque meuble chiné. Elle nous explique comment elle procède et livre ses conseils aux mamans qui souhaitent se lancer !

La tendance récup' pour une chambre d'enfant

Chiner des meubles : une tendance vintage

Isabelle Ferrière, créatrice du site "dujolidansmonlogis" aime particulièrement chiner les vieux meubles. « On peut les laisser brut, sans les retoucher. J’aime le vécu de ce genre de mobilier, très authentique, certaines matières patinent avec le temps », explique-t-elle. Les meubles réhabilités ont ce côté vintage, pile dans la tendance du moment, et sont parfaits pour une chambre d’enfant. Selon Isabelle Ferrière, « les vide-greniers sont de véritables cavernes d’Ali baba, particulièrement en province où les prix sont beaucoup plus intéressants qu’à Paris,endroit devenu trop prisé par l’engouement des brocantes ». Autre bon plan : Emmaüs. Quand on est fauché ou accro au vintage, les stocks de l’association de l’Abbé Pierre sont une aubaine pour dégoter de pures merveilles. On trouve de tout : des meubles des années 50, 60, 70 et même de la petite déco très stylée. Sur Internet, Isabelle Ferrière précise que « le site web de référence pour faire de bonnes affaires reste quand même "leboncoin". Les produits sont classés par région, ce qui est bien pratique pour chiner aux quatre coins de la France. On trouve des meubles qui échappent aux vide-greniers entre particuliers ».

La récup’ : un avantage économique

Côté budget, la récup’ de meubles présente un avantage non négligeable. Isabelle Ferrière fait le compte : « entre le pot de peinture (20-25 euros) utilisable pour plusieurs meubles, la commode chinée achetée à 40 euros, des poignets stylés pour 5 euros, le total ne dépasse guère les 80 euros. Alors que certains meubles neufs, avec du cachet ou un peu design, peuvent coûter plus de 150 euros en magasin ». La récup’ c’est aussi recycler et donc ne pas jeter. Une démarche écolo qui plaît de plus en plus. A l’heure où il est recommandé de faire attention au gaspillage, beaucoup de familles sont sensibles à cet argument. C’est également une des explications du succès du DIY (Do It Yourself). Le fait maison s’inspire de la récup’ pour fabriquer de la petite déco. Isabelle Ferrière explique que l’autre possibilité est « de se lancer dans le bricolage ».

Retaper un meuble, cela s’apprend !

Pour les mamans qui souhaitent retaper des meubles chinés, Isabelle Ferrière conseille « de prendre quelques cours de bricolage. Nettoyer un meuble, le poncer, le décaper, voire même le réparer s’il est abimé, cela s’apprend. Le fait même de le teinter avec la bonne peinture nécessite un savoir-faire », explique-t-elle. Dans ce genre d’atelier, vous découvrirez les différentes techniques pour restaurer des meubles : la préparation du bois, comment le peindre, quelles finitions choisir entre les vernis et les patines. Les conseils de professionnels sont utiles, notamment au départ, pour apprendre les essentiels comme la dorure, faire un trompe-l'œil, les pochoirs ou les tampons. Autre tendance pour retaper un meuble : la customisation. « Il est possible de personnaliser d’anciens meubles grâce à des collages, des pochoirs, un revêtement différent pour donner un autre look à l’objet initial », détaille Isabelle Ferrière.

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