Les petits couacs de l'après-rentrée

Publié par La rédaction  |  Mis à jour le

Votre enfant vient de rentrer à l'école, et vous trouvez qu'il manque déjà d'entrain pour aller à l'école… Comment gérer les petites déceptions, et les petits tracas de l'après-rentrée ? Quelques pistes pour mieux comprendre… et bien réagir. 

L’après-rentrée : mon enfant, sa maîtresse et ses camarades

Il n’aime pas sa maîtresse, n’a pas de copains, bref, les débuts sont difficiles. Un peu de patience et quelques conseils devraient faire effet sur votre enfant.

Mon enfant n'aime pas sa maîtresse

S’il vous dit qu’il ne l’aime pas, n’éludez pas le problème d’un « mais elle est très gentille ta maîtresse ! », cela ne réglerait rien. A contrario, il n’est pas question d’abonder dans son sens. Tout d’abord, questionnez-le sur ses raisons. Parfois, vous serez surprise de sa réponse : « Parce qu’elle a des cheveux rouges… ».
S’il la trouve « méchante », le cas le plus fréquent, sachez que cet argument recouvre des choses très différentes, la maîtresse servant de catalyseur :

  • En début d’année, elle met en place des règles de vie, ce qui ne va sans ajustements parfois autoritaires. Dites à votre enfant qu’elle a un programme chargé et que l’école, ce n’est ni la crèche, ni la garderie : il est là pour apprendre et le rôle de la maîtresse est de l’aider à bien démarrer ses apprentissages ;

  • Votre enfant est peut-être d’un naturel méfiant et a besoin de temps pour s’habituer à une nouvelle personne ;

  • Il n’a pas encore trouvé ses repères dans l’école, et ne peut donc pas aimer la personne qui en est la représentante.

Si le problème persiste, demandez à la rencontrer en présence de votre enfant : ce rendez-vous permettra certainement d’apaiser la situation et vous rassurera aussi. Mettez aussi en valeur les autres personnels de l’école, l’ATSEM notamment.

Mon enfant a un maître au lieu d'une maîtresse

Dans l’inconscient collectif, l’école est encore un domaine réservé aux femmes. C’est pourquoi les enfants sont toujours un peu surpris de voir un maître dans leur classe. Ceci expliquant cela, ils en sont souvent fiers, car ils voient bien l’exception ! Les hommes enseignants ont de très bons contacts avec les petits : les garçons le voient comme un modèle et les filles voudront se marier avec lui ! Expliquez aussi à votre enfant que de nombreux métiers sont exercés indifféremment par des hommes ou des femmes.

Mon enfant à deux enseignants à mi-temps

Là encore, cette situation inquiète davantage les parents que les enfants, qui s’adaptent facilement au changement. Pour certains enfants, avoir deux enseignants offre des avantages : des apprentissages très structurés, des repères dans le temps plus vite assimilés (la maîtresse du lundi et mardi, l’autre du jeudi et vendredi*) et la certitude de s’entendre bien avec au moins l’un des deux. Si votre enfant a du mal à s’y retrouver, vous pouvez créer un calendrier hebdomadaire à la maison avec les photos des deux enseignants.

Mon enfant n'a pas de copains au début de la rentrée

A 3 ans, on est souvent égocentrique et, en petite section, les élèves jouent souvent seuls. Il faut du temps pour certains, excepté ceux qui étaient déjà à la crèche ensemble et se retrouvent à l’école. En général, aucun ne reste seul plus d’un mois et tous finissent par se faire des copains. Et les nouveaux comme les autres : quand ils arrivent en milieu d’année dans une classe déjà formée, ils sont une attraction pour les autres !

Mon enfant est agressé par les autres

Dans la cour, il peut arriver que des enfants soient victimes de la brutalité d’autres élèves quand les adultes ont le dos tourné. Si le vôtre vous en fait part, il faut intervenir très vite et prendre rendez-vous avec l’enseignant. Votre enfant doit se sentir écouté et protégé et voir que vous prenez cette situation très au sérieux. S’il a peur de représailles, dites-lui que vous demanderez au maître de rester dans la confidence mais que, étant averti, il sera plus vigilant à son égard. Dites-lui également de se tenir à l’écart de ses agresseurs et de se rapprocher d’autres camarades.

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