Ecole : ce qui change pour les parents

Publié par Anne-Laure Vaineau  |  Mis à jour le

Plus d’école le samedi

La semaine de 4 jours s’applique désormais pour tous. Fini le calvaire du samedi matin : se lever alors qu’on ne travaille pas soi-même. Une nouvelle qui ravit la grande majorité des parents, enthousiasmée par l’idée de pouvoir farniente ou de partir en week-end plus longtemps. Sans parler des familles recomposées ou des parents dont les enfants sont scolarisés dans des établissements différents. Pour eux, l’organisation de fin de semaine relevait souvent du parcours du combattant.

L'avis des pros sur la suppression des cours le samedi matin

Si les parents sont séduits par cette nouvelle organisation du temps scolaire, les spécialistes tirent quant à eux la sonnette d’alarme. Selon les chronobiologistes, la suppression des cours du samedi pourrait nuire aux rythmes naturels de l’enfant. Ses besoins en sommeil, surtout en maternelle, sont importants (15 heures par jour en petite section). Pour coller au mieux aux rythmes de l’enfant, ils préconiseraient donc de raccourcir la longueur des journées plutôt que celle des semaines.

Un service d’accueil les jours de grève

La maîtresse fait grève ? Pas de panique, il y aura maintenant toujours une solution. La loi du 23 juillet 2008 impose en effet la mise en place d’un service d’accueil des enfants en l’absence de leur enseignant les jours de mouvements sociaux. En pratique, c’est une garderie qui sera organisée par l’Etat ou la commune, mais en aucun cas un temps d’enseignement. Une mesure destinée, selon le ministère de l’Education nationale, à laisser les parents libres de poursuivre leur activité professionnelle en cas de grève.

Ce qu’en disent les spécialistes

Sur cette question, les syndicats émettent des avis partagés. Les uns félicitent l’initiative, car ils estiment que l’absence du maître ou de la maîtresse a des conséquences directes sur la vie professionnelle des parents. Et notamment sur celle des mamans, plus nombreuses à s’organiser et à prendre un jour de congé pour garder leur enfant. D’autres, plus pessimistes à ce sujet, parlent d’entrave au droit de grève des enseignants et s’interrogent sur les conditions d’organisation et sur la qualité de l’accueil des écoliers.
Deux mesures donc qui ont trouvé leurs contradicteurs mais qui, à coup sûr, devraient faciliter la vie des parents.

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